Le septième numéro du club de l’Economiste a reçu jeudi 17 décembre 2020, la directrice générale d’Orabank Bénin. L’invitée de Peasce Hounyo a exposé à l’assistance les forces du groupe ainsi que les opportunités et faiblesses qui découlent de la pandémie mondiale du coronavirus sur les activités de la banque. Josiane Tchoungui n’a pas manqué de ressortir les secteurs d’activités que finance le groupe Orabank. Josiane Tchoungui a d’abord vanté les mérites du groupe bancaire auquel elle appartient mais aussi et surtout de la filiale Bénin dont elle a la charge. En effet, Orabank Bénin avec ses 32 années capitalisées au service de sa clientèle, se positionne comme une banque humaine, engagée et audacieuse dont le rôle premier reste l’intermédiation.
La particularité d’Orabank Bénin se fait remarquer a-t-elle précisé, dans la force de sa mission, celle d’apporter des produits et services taillés sur mesure et qui correspondent aux besoins de la clientèle et aux standards internationaux. Au 30 septembre 2019, Orabank Bénin détenait un bilan total de 310 milliards de francs Cfa, aux dires de sa directrice générale sur le club de l’Economiste.
Néanmoins, le groupe accompagne le secteur agricole à travers les filières coton, anacarde et karité avec un accompagnement à hauteur de 10% pour les petites et moyennes entreprises et le secteur informel en raison de leur non structuration. Cependant, les activités d’Orabank ont connu un certain ralentissement dû à la pandémie du coronavirus. La clientèle du groupe bancaire a bénéficié du report d’échéance sur 09 mois sans taux d’intérêt. La pandémie a permis l’accélération de la digitalisation des services qu’offre la banque ainsi que l’instauration d’un nouveau mode de travail.
Une nouvelle agence sera implantée dans la commune de Kandi courant fin décembre début janvier 2021, a annoncé Josiane Tchoungui.
Spero A. AKOVOGNON
