DISTRIBUTION DES NOUVELLES TENUES AUX CONDUCTEURS DE TAXIS-MOTOS DE PARAKOU : L’action qui blanchit Toko . Rémy Biaou salue le maire Zimé pour son pragmatisme

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Après environ deux ans d’attente, les conducteurs de taxis-motos communément appelés “Zémidjan” de la cité des Kobourou reçoivent enfin leurs tenues de travail. L’opération de distribution démarrée depuis le lundi 28 septembre dernier se déroule dans les 13 bureaux des conducteurs de taxis-motos que compte la ville de Parakou. Au total, ils sont 3 604 conducteurs à être enrôlés en 2018 auprès de la mairie de Parakou. Ces derniers sont attendus jusqu’au 12 octobre prochain dans les différents bureaux pour retirer leurs nouvelles tenues de travail.

Pour Rémy Biaou, président du Creuset de Mobilisation des Zémidjan Émergents de Parakou (Cmozep) l’opération de distribution se déroule sans anicroche au niveau de son bureau. A l’en croire, les conducteurs de taxis-motos doivent se munir de leur acte de naissance, deux photos d’identité, carte d’identité nationale ou permis de conduire soit leur carte Lépi en plus d’une somme de 10 000 F cfa pour les droits de taxi avant de retirer leurs tenues. Après avoir fourni ces pièces, le conducteur rentre en possession de sa tenue, son macaron et la quittance de son droit taxi. Il a invité les conducteurs de taxis-motos à se mettre au pas avant la date butoir prévue pour le 12 octobre prochain. A l’en croire, une pénalité de 20 000 F cfa sera appliquée aux retardataires. Le président Rémy Biaou du Cmozep a salué le sens de responsabilité des autorités municipales en l’occurrence le maire Inoussa Chabi Zimé et le premier adjoint Charles Toko pour avoir tenu parole. Sur la nouvelle tenue, l’on peut voir le logo de la mairie, celui de l’Université de Parakou et un conducteur sur une moto avec son client.
Charles Toko peut se frotter les mains
L’opération d’enrôlement des conducteurs de taxis-motos de la ville de Parakou en 2018 a fait couler beaucoup d’encre et de salives au sein de la population. Cette idée portée par le maire Charles Toko en son temps et qui visait l’assainissement du secteur des conducteurs de taxis-motos de la cité des Kobourou était incomprise par la plupart des membres de cette corporation. Charles Toko était traité de tous les noms d’oiseaux pour avoir récupéré les dossiers et les sous des conducteurs de taxis-motos sans aucune suite favorable. Aujourd’hui, les faits donnent raisons à l’homme. Puisque les 3 604 conducteurs reçoivent déjà leurs nouvelles tenues de travail.
La patience est un chemin d’or. Charles Toko peut se réjouir d’avoir tenue sa promesse.

Wilfried AGNINNIN

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