DIVAGATION DES ANIMAUX À PARAKOU : Quand les bêtes défient Houndin

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DIVAGATION DES ANIMAUX À PARAKOU

Quand les bêtes défient Houndin

Des bêtes en pleine circulation au carrefour Marie Auxiliatrice de Parakou

La troisième ville à statut particulier du Bénin, est depuis un certain temps dans un élan de modernisation sans précédent. Cependant, les populations de Parakou semblent ne pas être prêtes à s’adapter aux nouvelles exigences liées à la métamorphose que subie cette ville. Parakou continue en effet, de donner l’impression d’un gros village avec une sale habitude qui persiste. Il s’agit de la divagation des bêtes. Longtemps décrié, le phénomène de divagation des animaux dans la Cité des Koburu, défie le troisième adjoint au maire de Parakou Judicaël Houndin, chargé de mener la lutte.

Barnabas OROU KOUMAN

Parakou, en plus d’être la troisième ville à statut particulier du Bénin, est la vitrine du Nord. Compte-tenu de ses titres, cette ville mérite de présenter certaines caractéristiques qui lui feront mériter son rang. De plus, depuis l’achèvement des travaux du contournement et de la traversée de Parakou, elle a pris l’allure d’une ville phare, rayonnante et attrayante. La Cité des Koburu a désormais les caractéristiques d’une grande et belle ville sauf qu’un phénomène à peau dure persiste. Il s’agit de la divagation des animaux.
Dans les rues de Parakou, la circulation des usagers est toujours perturbée par des chiens, des cabris, des moutons, des porcs et même des bœufs. Ces bêtes disputent les routes avec les motocyclistes et les conducteurs de véhicules. Cette situation est une source de graves accidents de circulation. C’est à en croire que les propriétaires de ces animaux continuent de lancer un défi à l’endroit de l’autorité en charge de mener cette lutte. Ces propriétaires amènent les bêtes à défier Judicaël Houndin.

Charles Toko doit se saisir du dossier
Le maire Charles Toko doit reprendre des mains de son troisième adjoint, la lutte contre la divagation des bêtes à Parakou. Comme dans la réforme des taxi-motos, Judicaël Houndin vient de démontrer ses limites. Il a échoué et il revient au maire Charles Toko de rentrer dans la danse et Dieu sait que Toko n’échoue jamais.

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