DIVISION DES FILS ET FILLES DE TCHAOUROU : Que les mauvaises langues se taisent

3 ans ago | Written by
9 962 vues
0 0

Comme des oiseaux de mauvais augure, ils souhaitent que la plus grande commune du Bénin ne retrouve plus sa paix et son hospitalité légendaire. Leur vœu le plus cher est que les filles et fils de Tchaourou continuent à se regarder en chiens de faïence. Eh bien, ils ont solidement tapé poteau. La langue et les dents se heurtent parfois, mais elles sont toujours appelées à cohabiter ensemble.

Les fils et filles de Tchaourou sont désormais conscients que la politique ne peut et ne pourra plus les diviser. Ils ont déjà fumé le calumet de la paix et ont fait table rase de toutes les situations conflictuelles politiques du passé. Tous ont décidé de parler jusqu’à nouvel ordre d’une même voix. Le développement et le rayonnement de la belle Tchaourou, la ville aux grands cadres restent et demeurent leur leitmotiv. Les mauvaises langues qui rêvent le contraire feraient mieux de prier ne jamais voir leur localité ou ville être le siège d’une quelconque division par la politique.

Les filles et fils de Tchaourou n’accepteront pas et ne permettront plus jamais que les esprits du « diviser pour régner » viennent semer la zizanie en leur sein.

Pour la très petite histoire, Tchaourou a été une ville cosmopolite, le berceau du Nord-Dahomey. Il existait un grand circuit commercial bien soudé grâce aux commerçants étrangers qui venaient de tous les horizons. Pour ceux qui se souviennent de l’Etablissement André Eude avec ses autocars qui faisaient les transports entre Tchaourou-Alafiarou-Bétérou-Djougou et Natitingou aller retour dans les années de la seconde guerre mondiale, comprendront que la ville de Tchaourou autrefois arrondissement était le pôle d’attraction de tous et de vivre ensemble.

Avant que tout ne converge sur Parakou dans les années 50, Tchaourou fut le point d’arrêt des chemins de fer. Elle a été, à une époque donnée, très en avance sur plusieurs gros villages du septentrion.

La ville de Tchaourou a tout à y gagner en retrouvant sa paix et son hospitalité légendaires. Cela y va dans l’intérêt général, car le Bénin est un et indivisible, et par ricochet, les filles et fils de Tchaourou ne doivent au grand jamais donner raison aux sorciers de la république qui ne souhaitent que sa chute.

Wahabou ISSIFOU

 

Article Categories:
A la une · Au cœur des communes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru