DRAMES RÉPÉTÉS DANS LE SEPTENTRION : Plus de 65 morts en deux semaines

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DRAMES RÉPÉTÉS DANS LE SEPTENTRION

Plus de 65 morts en deux semaines

Les drames sont de plus en plus fréquents ces derniers temps dans le septentrion. De la commune de Karimama, Kandi à Gogounou en passant par Djougou, Natitingou, Taguiéta sans oublier celles de Parakou et Tchaourou, les statistiques sont salées et font froid au dos. La vieille dame n’a rien laissé sur son passage. Elle a fait des victimes par des moindres laissant parents et amis dans la grande consternation. Accidents de circulation, noyade et naufrage, tels sont les drames qui ont ravagés une partie des populations du septentrion ces deux dernières semaines.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

Plus de 65 morts et plusieurs blessés graves en deux semaines. C’est le bilan provisoire qu’il convient de faire en espace de 14 jours dans ce mois de février. Ce mois qui s’achève n’est pas du tout la joie dans le rang des populations du septentrion. Le tableau est noir et il y a plus de malheureux qu’heureux assorti des cris de détresse. Certains assimilent ces événements aux barrières sataniques érigées sur les axes routiers, d’autres par contre pensent à l’imprudence et le non respect du code de la route par les conducteurs.

La série de ces drames a laissé et continue d’ailleurs de laisser les populations dans l’angoisse. Les quatre départements que compte le septentrion ont tous enregistrés des pertes en vie humaine ainsi que des dégâts matériels. L’essence frelatée, l’eau et les véhicules ont emporté les êtres humains. Le sang humain a coulé à flot, des corps calcinés et certains disparus dans l’eau.
Si l’on se réfère aux raisons de la plupart des drames enregistrés, l’imprudence et le non respect du code de la route sont les maîtres-mots qui caractérisent ces séries d’événements malheureux. Même le drame survenu sur le fleuve Niger en dit long sur la non observation des règles de navigation. L’excès de vitesse des conducteurs en est la première. A ce tableau sombre, vient se rajouter des morts et blessés occasionnés par les barricades des voies inter-Etats à la hauteur de Tchaourou et de Kilibo dans le cadre des législatives d’avril prochain.
Malgré les multiples sensibilisations du Centre National de Sécurité Routière (Cnsr), les conducteurs de véhicules ne sont pas encore prêts à respecter le minimum du code de la route.

Les agents de la Cnsr et la police républicaine sont appelés à sensibiliser davantage les promoteurs des compagnies de transport, les agents de la navigation fluviale et autres sur la nécessité de la préservation des vies humaines. Ils doivent aussi passer à la vitesse supérieure par des sanctions lourdes à l’endroit des récidivistes de la violation du code de la route.

Au-delà de ces sanctions, le ministère de la santé doit doter les hôpitaux des matériels médicaux et surtout des moyens roulants. Ceci permettra l’évacuation à temps des victimes pour une éventuelle préservation de leurs vies.

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