EDITO : Ça dort !

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Il n’est pas un secret que la classe politique nationale peine à reprendre ses marques traditionnelles à quelques semaines d’une échéance électorale grandeur nature. L’acte républicain qu’est l’animation de la vie politique semble se heurter aux contingences indéchiffrables du moment. Ça lambine tel un scénario à multiples épisodes qui laissent les téléspectateurs sur leur faim avec des rétentions d’extraits volontaires.
Les prérogatives conférées aux formations politiques s’effritent considérablement. Les meetings, les activités d’information et de sensibilisation sont rangés au placard au grand dam des militants. Avec la mise en œuvre de la réforme du système partisan, les philanthropes des partis politiques se sont rués vers la majorité au pouvoir laissant ainsi les forces de l’opposition dans la détresse et sans moyens.
Ce sont en réalité autant de faits qui plombent les activités des formations politiques en générale et celles de l’opposition en particulier. Ça dort aussi en raison du fait que les militants et militantes n’ont pas été habitués à la culture de la cotisation. Ça dort parce que les ressources pour animer la vie politique deviennent de plus en plus rares.
En revanche, l’inquiétude gagne le terrain. Beaucoup se demandent si les acteurs de l’animation de la vie politique sont pris au piège de l’étouffement, du sevrage financier et du débauchage du personnel électoral. Ça dort à la mouvance mais aussi dans les états-majors des forces de l’opposition qui peinent à prendre leurs marques.

Spero A. AKOVOGNON

 

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