EDITO
Enfin une aube nouvelle à la Fbf
Depuis le samedi 25 août dernier, les béninois peuvent affirmer sans se tromper que la Fédération Béninoise du Football (Fbf) a définitivement tourné dos aux vieux démons de la division qui ont jusque là arriéré le football au Bénin. Point n’est plus besoin de rappeler l’orage qui s’est abattu sur le foot béninois pendant plus de dix ans avec les polémiques autour de la question du départ de celui qui était considéré pour la plupart des acteurs du monde sportif béninois comme la bête à abattre à tout prix. Il s’agissait de l’emblématique président de la Fbf Moucharafou Anjorin. L’homme qui bénéficiait des bonnes grâces de l’ancien président de la Confédération Africaine de Football (Caf) Issa Hayatou, a pu résister à presque tous les vents qui ont voulu l’emporter. Cependant, il est désormais possible de dire, l’indétrônable est détrôné ; l’invincible est vaincu et l’inchangeable vient d’être changé bon gré mal gré. Une aube nouvelle vient de se lever ! Anjorin sort et Mathurin de Chacus entre. Bravo au nouveau président de la Fbf et son équipe!
En homme connaissant bien la maison football du Bénin pour avoir été pendant plus de dix ans l’un des collaborateurs de premier rang du désormais ex président de la Fbf, Moucharafou Anjorin ; de Chacus doit très tôt se mettre à la tâche pour relever les nombreux défis du football béninois. L’heure ne doit pas être aux réjouissances, car les béninois tout comme le chef de l’Etat Patrice Talon rêvent d’un football réellement révélé dans les compétitions internationales.
Pour ce faire, le mieux qu’on puisse souhaiter est le retrait effectif de Anjorin des affaires même dans l’ombre pour une nouvelle dynamique dans la gestion du cuir rond au Bénin. Une solidarité entre les nouveaux membres du comité de la Fbf et les autres acteurs sur les questions majeures du sport roi, doit primer au détriment des intérêts égoïstes des uns et des autres.
Très tôt, le championnat professionnel doit reprendre droit de cité pour le bonheur des amoureux du cuir rond. Les béninois ont hâte de revoir les écureuils à la Coupe d’Afrique des Nations et même la coupe du monde. Tout ceci ne sera possible, qu’à condition que l’unité sacrée soit faite autour du football.
C’est donc parti pour quatre années de gestion. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Barnabas OROU KOUMAN