EDITO : Il y a plus que Coronavirus en Afrique!

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Il y a plus que Coronavirus en Afrique!

L’année 2020 vient de commencer avec sa marque particulière qui a pour nom Coronavirus encore appelé Covid-19. Cette pandémie qui a commencé par sévir depuis la Chine étend peu à peu ses tentacules partout dans le monde semant ainsi la panique au sein de l’humanité. Déjà, on dénombre le décès de plus de 3 000 personnes affectées par ce virus.
Dans sa propagation, l’Afrique qui jusque-là semblait être épargnée de cette épidémie, a commencé par enregistrer ses premiers cas depuis quelques jours. Ainsi, chaque pays redouble de vigilance afin de préserver ses populations des affres de ce virus qui apparemment est venu prendre le relai des mains des fièvres hémorragiques Lassa et Ebola qui ont eu à sévir gravement en Afrique.
Mais à voir comment le monde entier est branlé face à l’apparition de Covid-19, on se demande ce qui empêche d’avoir le même engouement autour du paludisme qui décime des milliers d’africains par jour. Aujourd’hui, tous les grands laboratoires s’affèrent à trouver un vaccin contre le Covid-19, mais pour ce qui concerne le paludisme qui est une maladie typiquement tropicale, une recherche semble ne pas trop focaliser les attentions. C’est à croire que la mort de l’africain est moins importante aux yeux du monde que celle des autres. Pour ceux qui se montrent généreux envers l’Afrique, ils essaient de proposer aux africains des palliatifs qui ne font que renforcer la puissance des industries pharmaceutiques.
En Afrique, il y a plus que Coronavirus, mais on préfère se cacher derrière l’indifférence pour laisser la race noire boire le calice jusqu’à la lie. Sinon, comment comprendre que c’est en Afrique où les armes ne sont pas fabriquées que le terrorisme prend de l’ampleur sans qu’aucune solution ne soit trouvée jusque-là. C’est sur ce même contient où on parle d’aide au développement, qu’on voit des enfants mourir de faim dans des pays où la guerre fait rage.
Il est donc temps que les maux qui minent l’Afrique soient pris au sérieux avec des solutions plus adaptées afin de sauver ces millions de bras valides qui y sont décimés au quotidien.

Edouard ADODE

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