Certains préfets des départements du Bénin, ont démarré il y a quelques semaines, la lutte implacable contre la consommation de la chicha. Un produit nuisible à la santé, et qui est fortement apprécié par la jeunesse. Ces autorités préfectorales, ont pris l’heureuse décision d’interdire sur leur territoire, ce produit nocif et cancérogène à l’organisme. Le phénomène a gagné les clubs et boîtes de nuit de Cotonou et de ses environs au nez et à la barbe des autorités policières, judiciaires, communales et étatiques.
Certes, le produit est proscrit dans les lieux publics, pour limiter les dérives souvent constatées, mais le phénomène persiste. Les contrevenants aux dispositions seront poursuivis en vue de donner l’exemple et d’assainir le pays. La pratique a pris d’ampleur et est répandue dans presque toutes les agglomérations urbaines du Bénin. Les acteurs qu’on y retrouve sont pour la grande majorité, des adolescents, des cybercriminels ainsi que des divorcés sociaux.
La répression devrait être sévère et sans intérêt, afin que la lutte réussisse. Les autres départements du Bénin devraient emboiter les pas aux autres, afin que la lutte soit unanime et généralisée. Les débits de boissons et autres lieux de consommation de liqueur pullulent un peu partout. Cela entre dans le cadre de la salubrité publique.
S.A.A
