EDITO : La rupture freinée de force !

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La rupture freinée de force !

Le président Patrice Talon a abordé le dernier virage de son premier mandat. Ce mandat placé sous le signe de la rupture et du nouveau départ a effectivement fait tache d’huile comme si c’était un pouvoir qui a déjà fait une décennie. Puisque pour le compte de ce mandat qui tend à son terme, plusieurs réformes très courageuses sont enregistrées et conduites avec dextérité par des femmes et des hommes qui apparemment croient fermement à la vision du Chef de l’Etat.
Ainsi depuis le 6 avril 2016, les béninois s’habituent aux différentes transformations sociétales qu’induisent ces différentes réformes. Des réformes qui sont d’ailleurs ajustées au quotidien afin qu’elles puissent davantage servir le peuple béninois. Ce qui présageait déjà pour la dernière année de ce premier mandat de Patrice Talon, le renforcement de certaines mesures et les retombées bénéfiques de bon nombre d’actions engagées.
Mais contre toute attente, la rupture aborde ce dernier virage dans un climat peu favorable aux projections économiques auxquelles le Chef de l’Etat s’attendait et qui sont annoncées devant la représentation nationale le 27 décembre 2019 lors du troisième discours de Patrice Talon sur l’état de la nation. La rupture se voit ainsi freinée de force par le nouveau coronavirus qui dicte sa loi au monde entier.
Du coup, les priorités du pouvoir sont presque modifiées puisqu’aujourd’hui toutes les attentions sont focalisées sur l’urgence de l’heure qui absorbe tout le gouvernement au quotidien. Pire, cette situation imprévue secoue tous les secteurs vitaux de la Nation rendant peu à peu impossible l’atteinte des nobles ambitions du budget de l’Etat exercice 2020. Ce fléau qui s’abat sur le monde entier se présente donc comme un véritable handicap pour le monde et particulièrement pour les pays en voie de développement dont l’économie était déjà fragile.
Le Chef de l’Etat Patrice Talon est donc tenu de prendre son mal en patience tout en croisant les doigts face à cette situation sanitaire mondiale. Pour l’heure, la rupture est condamnée au service minimum afin de continuer à entretenir la lueur d’espoir au niveau du peuple.

Edouard ADODE

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