Le Programme d’Action du Gouvernement a inscrit en lettre d’or, le secteur du numérique dans ses priorités. Le secteur est structuré en plusieurs axes majeurs avec notamment l’adoption d’une stratégie nationale de sécurité numérique. Intellectuel ou non, le béninois lambda est donc contraint à faire usage des outils du numérique pour gérer son quotidien. Et les exemples sont disponibles dans plusieurs domaines.
Dans les ménages, les ateliers, les administrations, l’usage du numérique s’impose de plus en plus dans le quotidien des béninois. Le e-commerce, la dématérialisation des services publics, la demande du passeport, du casier judiciaire et biens d’autres actes se font désormais grâce à la magie de l’internet.
A petit coup, cet outil s’impose et devient indispensable. Avec la pandémie du coronavirus, plusieurs structures ont opté pour le télé-service, réduisant du coup, les risques de propagation de la Covid-19. Avec la mise en place du e-Learning, les étudiants du Bénin sont arrivés à suivre les cours en ligne grâce à une plateforme élaborée par les services du ministère du numérique et de la digitalisation de la reine du numérique du Bénin Aurélie Adam Soulé Zoumarou.
La vague numérique embrasse donc tout le Bénin. L’usage des appareils intelligents est devenu la mode. Le numérique n’est plus un mythe, c’est une nécessité et s’impose à tous. Le Bénin a choisi le numérique comme levier de développement économique et social. Dans sa stratégie nationale de sécurité numérique, le Bénin a inscrit 47 actions pour garantir un cyberespace sécurisé pour une économie numérique florissante.
Les populations n’appellent qu’à la réduction du coût de l’internet et à l’extension de la fibre optique dans les coins et recoins du Bénin. Le numérique, oui, mais la connexion fluide et accessible d’abord, clament certains accros.
Spero A. AKOVOGNON
