EDITO
Le foot révélé sous Talon !
Le dimanche 24 mars dernier, le peuple béninois a vécu une situation exceptionnelle. La victoire qualificative de l’équipe nationale de football face aux Eperviers du Togo est venue changer l’atmosphère sociale chargée de crispation et d’inquiétude au vue du brouhaha qui caractérise la scène politique en ces derniers temps-ci. Même si cette joie est éphémère, elle a fait du bien à tout le peuple béninois qui, neuf ans après la dernière qualification des Ecureuils à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), retrouve son équipe parmi les meilleures Nations de football du continent.
Ce fut un moment exceptionnel pour le Bénin, car l’équipe nationale du football a pu réunir des acteurs politiques de tout bord. Même avant le jour du match, des messages fusaient de toute part pour pousser les Ecureuils à la victoire. Cet état de chose démontre combien les béninois sont capables des merveilles quand ils sont unis.
Cette victoire est à l’actif de l’encadrement technique, de la nouvelle Fédération Béninoise de Football dirigée par Mathurin De Chacus, surtout à l’actif du ministre des sports, Oswald Homéky et du gouvernement du président Patrice Talon qui a su remettre de l’ordre dans la maison football au Bénin. Une fois la sérénité de retour dans la maison foot, la victoire ne peut qu’être au rendez-vous !
Voilà qui donne raison à Patrice Talon qui a tout fait pour réunir la famille du football national, longtemps déchirée par de longues années de crise. Cette victoire n’est qu’un avant-goût des exploits à venir dans le domaine sportif au vue de ce qui se prépare au niveau des classes sportives initiées par le gouvernement du nouveau départ.
Une fois la qualification obtenue, c’est maintenant que le plus dur commence pour Michel Dussuyer et ses poulains, car le Bénin doit démontrer en Egypte qu’il a acquis plus de performance en allant au-delà des matchs de pouls pour faire davantage plaisir au chef de l’Etat et à tout le peuple béninois exaspéré par les invectives, et les vaines et stériles disputes des hommes politiques.
Edouard ADODE
