ÉDITO : Le nœud du combat des femmes

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ÉDITO

Le nœud du combat des femmes !

La représentativité des femmes dans les sphères de prise de décision se présente au Bénin comme la grande bataille du siècle. Ainsi, plusieurs organisations de la société civile sont en campagne pour que les femmes soient représentées dans les instances décisionnelles. Elles sont pour la plupart appuyées par des Organisations internationales qui trouvent en cette lutte, une condition sine qua non pour le développement des pays africains.
A la veille des prochaines communales et municipales au Bénin, ces organisations œuvrent déjà pour que les femmes occupent au moins 30% des 546 têtes de liste. Puisqu’il ne s’agit pas de positionner la femme pour la positionner, mais bien la positionner afin qu’elle soit véritablement éligible. Un combat noble, mais dans un environnement complexe qui rend la tâche très lourde pour Blanche Sonon et ses paires !
Pour l’heure, peu de femmes béninoises comprennent l’importance de cette lutte. Puisqu’en dehors de quelques femmes des grandes villes qui ont eu la chance de fréquenter jusqu’à un certain niveau, la grande partie des femmes se complaît de vivre selon les lignes tracées par les hommes. Elles voient dans ce combat une manière d’inciter la femme à la rébellion contre l’homme. Et d’ailleurs, les faits semblent leur donner pleinement raison, car la plupart des femmes qui se disent émancipées au Bénin, vivent avec une arrogance terrible face à l’homme. Ce qui fait d’elles des éternelles célibataires avec ou sans enfants. Une situation qui n’honore guère la femme dans une société béninoise qui ne donne de la valeur qu’à la femme qui vit sous le toit d’un homme.
De même, les femmes demandent à se faire positionner par des hommes qu’elles cherchent apparemment à évincer pour être représentatives. Ainsi, elles oublient que la politique est un terrain de combat et non de sentimentalisme. Sur ce terrain, on ne se fait pas positionner, mais on se positionne plutôt par son leadership. Alors, tant que ce sont les hommes qui vont positionner les femmes pour leur représentativité, ce combat aura de la peine à aboutir.
Par ailleurs, la meilleure façon pour y arriver, serait de veiller d’abord sur l’éducation des filles tant scolaire que morale afin de faire d’elles des femmes vertueuses puis des leaders accomplies.

Edouard ADODE

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