Les différentes forces politiques au Bénin rivalisent depuis quelques temps d’ardeur pour affirmer leur attachement à la démocratie. Les unes défendent les actions menées jusque là par le pouvoir en place, les autres pour appeler au retour à la démocratie et dénoncer les violations des droits de l’homme. Un cliché qui dénote de la volonté de chaque camp à maintenir où à conquérir le pouvoir. L’ambition donc de gouverner le Bénin appelle de part à d’autres, à la cristallisation des positions parfois crisogènes.
La suppression du parrainage et la prorogation du mandat de l’actuel chef de l’État de 45 jours sont les principaux points d’achoppements entre les acteurs de la mouvance et de l’opposition. Le pouvoir rend aveugle, dit un adage. Avec l’allure que prennent les initiatives politiques, il est véritablement à craindre des risques de crise pré-électorale qui pourraient porter entorses à la vitalité de la démocratie béninoise.
La détermination de la classe politique, toute tendance confondue à défendre les intérêts du peuple s’apparente à une volonté personnelle de chaque acteur à privilégier ses propres intérêts. L’amour au peuple devra passer par un sincère désintérêt à tout poste politique où de moyens financiers, véritables désirs des acteurs politiques.
S.A.A
