A l’entame de la mise en œuvre des grandes réformes annoncées par le Chef de l’Etat Patrice Talon, le chantre de la rupture avait invité ses compatriotes à serrer les ceintures. Un avertissement qui présageait l’atrocité des réformes à venir. Ainsi, presque toutes les couches de la société ont subi les affres des différentes mesures gouvernementales qui visent dans leur ensemble une gouvernance optimale des ressources publiques. Par conséquent, les béninois ont eu l’impression que l’argent ne circule plus comme avant puisque tout est contrôlé et les détournements de deniers publics sont devenus très rares.
Mais à moins d’un an de la fin du premier mandat de Patrice Talon à la tête du Bénin, des mesures sociales se multiplient dans le but de soulager le peuple. Ainsi, en dehors des 74 milliards décaissés par le gouvernement pour amoindrir le choc économique occasionné par la pandémie du coronavirus sur certaines activités et sur les pauvres et extrêmes pauvres, le gouvernement est en train de rendre effectif le Programme Spécial d’Insertion dans l’Emploi (Psi). Un projet annoncé par le Président de la République dans son discours sur l’état de la Nation en décembre 2019 et qui permettra chaque année à 2 000 jeunes de sortir de la précarité.
Des actions de grandes envergures qui se présentent déjà comme le clou du social qui longtemps a fait défaut dans la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement (Pag). Alors, c’est à croire que c’est le moment pour la rupture de procéder au partage des économies réalisées durant tout le temps où les ceintures sont restées serrées.
Par ailleurs, si effectivement c’est l’heure de la prospérité partagée, le gouvernement doit très vite accélérer les actions du genre de manière à impacter le maximum de béninois, d’où la généralisation du projet d’Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (Arch) qui jusque-là n’est qu’à sa phase expérimentale.
Edouard ADODE
