EDITO : Où sont passés les éléphants blancs ?

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Où sont passés les éléphants blancs ?

Il fait l’exception en matière de gestion au sommet de l’Etat. Depuis quelques années, le chef de l’Etat Patrice Talon est en train d’exécuter son Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) dans la sérénité et avec brio. Ainsi, comme ses prédécesseurs, le chantre de la rupture a ouvert plusieurs chantiers d’infrastructures publiques afin de changer l’image des grandes villes du Bénin et soulager la peine des populations béninoises en général.
Mais après bientôt quatre années de gestion, la rupture est en train de marquer les esprits par ses résultats inattendus. Puisque jusqu’à présent, il est impossible d’indiquer un seul des chantiers ouverts par le chef de l’Etat Patrice Talon, qui est devenu un éléphant blanc. Cela parait irréel dans un pays où les travaux publics ont été longtemps considérés comme une manne pour tous sans aucun souci pour la qualité des ouvrages.

Alors, quand bien même l’on décrit l’excès de rigueur du chef de l’Etat dans ses réformes, on est en droit de lui décerner un satisfecit en ce qui concerne le suivi des grandes réalisations entreprises sous son mandat. Ainsi, quatre ans de gestion sans un seul éléphant blanc, cela relève d’un exploit historique qui mérite d’être salué à sa juste valeur. Patrice Talon constitue donc une école et une référence pour ses successeurs qui désormais pourront longtemps s’inspirer de se gestion pour mieux faire à leur tour.

Par conséquent, il constitue le précurseur du développement de la Nation, car les prouesses de son mandat serviront de tremplin et de baromètre pour les gestions à venir. Par ailleurs, comme la couleur de l’éléphant blanc de Maria-Gléta a été changée par la magie de la rupture ; il serait intéressant que le chef de l’Etat fasse de même pour le géant fétiche de honte érigé à l’entrée de Porto-Novo, la ville capitale ; tout en faisant rendre gorge aux auteurs de ce désastre économique.

Edouard ADODE

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