EDITO : Que deviennent-ils ?

3 ans ago | Written by
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Le régime de la rupture installé au pouvoir depuis 2016 tient dur comme le fer au pays. Les actes contraires à la bonne gouvernance et autres dérives jadis courant au pays, sont définitivement rayés du quotidien des béninois. Du coup, les barons de la classe politique, les plus influents ont tour à tour passé le virage. Ils ont disparu tel qu’un feu de paille. De Houngbedji à Azannaï, en passant par Lionel Zinsou sans oublier Nicéphore Dieudonné Soglo, ces anciens leaders donnent l’impression d’avoir courbé l’échine face à un rouleau compresseur à nul autre pareil. Les vieilles pratiques ont laissé place à une droiture politique à visage lubrifiant. Ils ont disparu du paysage politique par contrainte au risque de regagner l’une des prisons dorées et réformées de la rupture.

Les lois votées ont rangé ces vieux briscards à abandonner la scène politique au profit de la jeune génération. Le chantage bien connu du sérail politique est devenu rarissime. Les différents dossiers de malversations témoignent de la gangrène qui caractérise le milieu politique. Les populations attendent désormais un renouvellement automatique et systématique du paysage politique. Le contexte social sclérosé fait le nid au mutisme ambiant né de plusieurs événements ayant marqués la vie politique nationale.

A l’heure du bilan, il est donc nécessaire de faire un breck pour interroger l’histoire. Houngbedji et consorts ont disparu du paysage car, l’enjeu est de taille. Le gouvernement en place a annoncé de fortes mesures pour réprimer tout acte de corruption et de détournement de deniers publics. C’est dire que tout se régule et se réglemente à la volonté du chef de l’Etat qui n’a d’yeux que la bonne gouvernance.

S.A.A

 

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