Le Bénin se prépare à entrer dans un nouveau cycle électoral pour le compte de la présidentielle prévue pour avril 2021. Les nouvelles mutations apportées à la constitution du 11 décembre 1990 ont royalement institué le ticket présidentiel. Une innovation majeure jamais expérimentée au Bénin et qui fait le nid à de sérieuses critiques. Le virage de 2021 ne se fera pas sans le vice-président dont les différents noms peinent à sortir des laboratoires des formations politiques.
S’il est vrai que plusieurs prétendants lorgnent le prestigieux fauteuil qu’occupe actuellement Patrice Talon, aucun nom n’est jusque là connu pour briguer à ce poste, dédié aux distinctions honorifiques relevant de la chancellerie. Le tout premier colistier que le Bénin s’apprête à avoir devra être une personnalité reconnue pour sa probité et sans casseroles.
Plusieurs personnalités charismatiques du pays ont bien entendu des profils correspondants à la hauteur de la tâche. Le prochain vice-président devra pouvoir se départir des vieilles pratiques politiciennes et servir la nation et non un homme. Il devra aussi avoir une base politique pour ne pas subir à la longue les caprices d’un chef d’État résolument déterminé à l’éjecter comme un vil individu.
Les discussions dans les chapelles politiques devront conduire à la désignation au plus pressé des colistiers pour une campagne électorale festive et conviviale.
Spero A. AKOVOGNON