ÉDITO : Quel go slow !

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La ville de Cotonou possède à elle seule, plusieurs centaines de véhicules à quatre roues qui inondent la circulation. Avec la floraison de nouveaux engins, bon nombre de béninois s’offrent ces moyens roulants modernes pour se déplacer.
Ainsi, l’architecture en transport au Bénin présente un tableau diversifié de moyens roulants qui créent un embouteillage monstre aux différentes intersections de la ville de Cotonou. Les heures de pointe sont complètement bouchées et entraînent du coup, des lignes kilométriques matins et soirs. Les conséquences généralement notées sont entre autres liées à la perte de l’essence, à la chaleur, au risque de collision entre motocyclistes.
L’absence de feux tricolores et d’agents assermentés pour faciliter le trafic sont entre autres raisons qui occasionnent l’embouteillage à Cotonou. L’incivisme des usagers de la route, souvent fréquent est un facteur non négligeable. Les autorités municipales, subissent aussi le diktat de ce phénomène sans grand remède. Il n’est pas aussi à occulter le fait que Cotonou abrite la plupart des ministères et institutions de la République. Du coup, les agents y résident afin de répondre au plus tôt au service.

Face à cette situation qui devrait préoccupée l’Etat central, il urge que les voies de contournement soient créées et diversifiées. De nouveaux passages à niveau devront être envisagés pour la fluidité du trafic à Cotonou.

 

Spero A. AKOVOGNON

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