EDITO : Quelle solution ?

3 ans ago | Written by
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Le sujet tient actuellement le haut du pavé au Bénin. Il s’agit des cas de grossesses enregistrés en milieu scolaire. Pour la période du premier trimestre de l’année scolaire 2020-2021, le pays a enregistré selon les services du ministère de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, 716 cas de grossesses dans les lycées et collèges. Un effectif qui a connu une diminution de 99 cas par rapport à l’année dernière pendant la même période.

En effet, s’il faut se féliciter de cette légère diminution, il faut également reconnaître que le phénomène a la peau dure et qu’il faut passer à la vitesse supérieure avec des méthodes et stratégies nouvelles afin de le réduire de façon considérable.

Il est clair que les méthodes et stratégies actuelles ont plus ou moins montré leur limite. Ainsi, si le dialogue parent-enfant est déjà une solution envisagée par les autorités publiques, il est aussi important d’explorer d’autres pistes de solutions et d’étudier leur faisabilité. Les causes des cas de grossesse sont connues. Il y a le problème de la fuite de responsabilité de certains parents dont la solution est en train d’être trouvée, il y a également la pauvreté, l’utilisation abusive des nouvelles technologies de l’information et de la communication notamment les réseaux sociaux, le suivisme, le gain facile et autres. Face donc à ces causes et au regard des thérapies déjà appliquées sans succès, n’est-il pas possible d’envisager les méthodes de planification familiale aux filles surtout élèves dès leur âge de puberté ?

Même si la planification familiale est par essence destinée aux foyers ayant déjà des enfants afin de leur permettre d’espacer les naissances, il est possible d’inviter ou d’obliger les élèves filles à y faire recours.

Loin d’avoir l’idée d’amener les élèves à se livrer au sexe, il faut sauver ces nombreuses filles qui ont déjà gouté au fruit défendu au point d’en être accros, et continuer les sensibilisations à l’endroit de leurs sœurs, toujours vierges. Au pire des cas, la situation demeurera ainsi.

Wahabou ISSIFOU

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