EDITO
Qui restera pour 2021 ?
Dans moins de deux ans, le premier mandat du président Talon sera à son terme et le peuple sera une fois encore consulté conformément aux principes de la démocratie pour le retrait ou le renouvellement de sa confiance à ce dernier.
Mais au vue des événements qui se succèdent sur l’échiquier politique national, tout est à croire qu’en 2021, il n’y aura pas d’élection au Bénin, soit au cas où il en aura, ce serait un match amical entre Talon et un autre candidat d’un des deux blocs. Puisque depuis, l’avènement du pouvoir de la Rupture, presque tous les potentiels challengeurs qui pourront nourrir une véritable ambition pour le fauteuil présidentiel ont maille à partir avec la justice de leur pays.
Cette succession d’affaires comme par coïncidence semble confirmer les propos du chef de l’Etat qui faisait comprendre au peuple que ce qui permet à un président d’être réélu, n’est pas son bilan, mais plutôt la façon dont il tient les grands électeurs, la façon dont personne n’est en mesure de lui tenir tête.
Alors, pour ne pas donner raison aux mauvaises langues, il va falloir que le chef de l’Etat Patrice Talon use de stratégie pour permettre aux potentiels candidats de pouvoir participer à la compétition. Cela contribuera à la consolidation de la paix et à la réconciliation des béninois de l’intérieur comme l’extérieur.
Edouard ADODE
