ÉDITO : Riposte cinglante ?

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Les syndicats du supérieur réunis au sein de l’intersyndicale des Universités Nationales du Bénin (Unb) ont apporté une farouche réponse à la déclaration du chef de l’État Patrice Talon au sujet de l’inutilité du système éducatif. Une réaction qui paraît opportune pour les enseignants tout niveau confondu en raison des difficultés auxquelles font face les acteurs de l’éducation nationale.
Le ‘’bavardage’’ qualifié par Patrice Talon est la résultante des insuffisances du secteur de l’éducation, cloisonnée de la pénurie de ressources humaines qualifiées. Le diagnostic opéré par le chef de l’État et livré sans la moindre délicatesse est la véritable pomme de discorde entre l’intersyndicale et le locataire de la Marina.

Cette analyse de Patrice Talon est une appréciation singulière, à en croire l’intersyndicale. Une compréhension justifiée par le contenu et la portée de leur déclaration. L’enseignant étant l’Alpha et l’Oméga de l’avenir et du devenir de toute Nation, les syndicats du supérieur ne sauraient donc accepter une pareille humiliation. Au Bénin, la fonction enseignante est galvaudée et soumise à de rudes épreuves tant au niveau du recrutement du personnel enseignant qu’au niveau de la restitution du savoir.

Patrice Talon, loin de jeter un pavé dans la marre, a comme à l’accoutumée, donné son opinion sans ambages. Cette attitude n’est pas une première, connaissant le mode d’action du chantre de la rupture.

 

Spero A. AKOVOGNON

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