EDITO : Un coup K.O !

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La tendance dans la sous-région ouest-africaine à l’issue des différentes élections présidentielles organisées reste le K.O. Une victoire surdimensionnée qui propulse le vainqueur souvent candidat à sa propre succession, au grand dam de ses adversaires. Le Burkina-Faso, l’exemple récent fait la une des plus grands canards de la planète.

L’élection à un seul tour où victoire K.O est la panacée à laquelle tiennent mordicus les régimes affaiblis et délaissés par leur peuple. Au demeuré, c’est le trophée de guerre qui est brandi comme signe d’une victoire exemplaire. Le continent est tributaire de cette mode à des proportions semblables les unes comme les autres.

Pour certains, toute victoire par K.O relève de l’insolite. Raisonnement que balaient aussi du revers de la main, d’autres franges de la population pour qui remporter un combat par KO ne saurait relever de l’insolite. Des agissements sournois, nuitamment cuisinés aux odeurs nauséabondes que les laboratoires politiques font ingurgiter de force aux populations.

D’Uhuru Kenyatta à Muhammadu Buhari, Boni Yayi en 2011 à Sassou N’guesso en 2016, d’Alassane Ouattara à Rock Christian Kaboré, le syndrome se répand malheureusement et le Bénin de la rupture risque d’être contaminé à quelques mois de la présidentielle de 2021. Sans pour autant douter de l’authenticité de ces nombreux K.O retentissants, notons que la tendance risque de se généraliser.

Spero A. AKOVOGNON

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