Les indices pour les grandes tendances des résultats des dernières élections communales et municipales donnent pour favoris incontestables, comme il est présagé, le Bloc Républicain, l’Union Progressiste et la Force Cauris pour un Bénin Emergent avec l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau dans une position presque mitigée. Mais quant au Parti du Renouveau Démocratique (Prd) de maître Adrien Houngbédji les dés sont presque déjà jetés avant la date du 17 mai dernier puisque ce parti était en baisse sérieuse de forme même dans les circonscriptions électorales reconnues comme les fiefs naturels du parti arc-en-ciel.
Les signes annonciateurs de ce qui pourra être le dernier fiasco du Prd étaient bien clairs il y a longtemps, cependant Adrien Houngbédji et ses compagnons d’infortune ont préféré faire un saut dans le néant pour voir ce qui adviendrait.
Sinon compte tenu de la recomposition de la carte géopolitique du Bénin depuis l’annonce des réformes du système partisan, le mieux pour le Prd était de se fondre dans l’un des deux blocs qui se préparaient en son temps autour du chef de l’Etat Patrice Talon afin de garantir une espérance politique aux bras valides du parti. Ainsi, intelligemment Adrien Houngbédji aurait déjà évité au Prd le scénario qui pointe à l’horizon c’est-à-dire l’effacement total de ce parti de l’échiquier politique national sans aucune issue de reconversion pour ses quelques ténors restants. Puisqu’il était évident qu’avant même l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon, le Prd manifestait les signes visibles d’un essoufflement politique faute d’un leader charismatique en remplacement à son historique président Adrien Houngbédji qui n’avait pratiquement plus rien à prouver à sa base en matière de politique.
Par conséquent, Tchoco-Tchoco s’est jeté dans le néant, pour son évaporation totale sauf en cas de grand miracle.
Edouard ADODE
