La police républicaine a annoncé pour le 15 mai dernier, une vaste répression contre le non respect des couloirs de circulation, du port de casque et du cache-nez ainsi que d’autres infractions routières. A la grande surprise des usagers de la route, la police républicaine s’est rétractée en renonçant à la répression. Alors que la nouvelle de la répression s’était répandue à travers tout le pays, les rues des grandes villes étaient presque désertes. L’on ne retrouvait qu’en circulation, les motos à deux et à trois roues ayant la plaque d’immatriculation.
24heures seulement après la prise de la mesure de répression, les autorités policières ont fait un pas en avant et deux en arrière. Elles auraient pu mûrir la mesure avant de l’annoncer. Sur la toile, beaucoup ont diversement apprécié la mesure qualifiée de précipitée. De même, en vue de ne tomber sous le coup de la loi, plusieurs compatriotes ont rejoint l’annexe de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (Anatt) pour les formalités d’obtention des plaques d’immatriculations de leurs engins.
Aucun moratoire précis n’a été donné. Seulement dans le communiqué pondu par les services de la police républicaine, la répression est reportée sine die le temps de permettre aux retardataires de se conformer aux dispositions en vigueur. Cependant, avec la morosité économique ambiante, les populations disent aussi ne pas disposer du montant requit pour l’immatriculation des motos. Le gouvernement devra prendre la mesure de la situation et soulager les peines des populations.
S.A.A
