Après l’obtention périlleuse de leur récépissé, les responsables du parti « Les Démocrates » ont présenté le précieux document au président d’honneur du parti le mercredi 16 décembre 2020. Une reconnaissance symbolique qui paraît légitime pour les uns et de trop pour d’autres. L’ancien locataire de la marina jouit pleinement de ses droits que lui confèrent les statuts de son nouveau bébé politique.
Au demeurant, Boni Yayi se positionne depuis la fin de son mandat en 2016, comme la pièce maitresse d’un changement de paradigme et ceci en opposition aux pratiques et habitudes que la rupture présente aux béninois. L’alternance au pouvoir et les conduites politiques contiguës n’émoussent nullement l’ardeur d’un Boni Yayi prêt à s’immoler pour la restauration de la démocratie béninoise.
Les exemples sont légions et prouvent à suffisance que le géant de Tchaourou reste une légende. Les présentations de vœux, les visites de courtoisie, l’appel des femmes et jeunes de toutes les régions du Bénin, les cadres de l’administration et certaines institutions de la sous-région qui continuent de le solliciter sont en effet, les signes d’une appréciation constante de sa conduite vis-à-vis de son entourage. L’école Boni Yayi même si elle connaît des légèretés, reste et demeure, une mine de sagesse, de sociabilité et de la reconnaissance de l’intérêt général.
Son nouveau rôle et sa position au sein du parti du 11 décembre 2020, restent cependant illustratifs de ces prochaines ambitions. Cela y va à coup sûr dans l’intérêt de la démocratie béninoise. A César ce qui est à César, et à Boni Yayi, les mérites qui lui reviennent.
Spero A. AKOVOGNON
