EDITO : Zinzindohoué sommé de se taire !

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Zinzindohoué sommé de se taire !

Les dernières législatives au Bénin continuent de faire couler d’encres et de salives. Ainsi, reçu sur Soleil Fm le président du Front des Organisations Nationales contre la Corruption (Fonac) Jean-Baptiste Elias est revenu sur certains propos du député démissionnaire Abraham Zinzindohoué qui aurait tenté de justifier l’absence de certains partis à ces dernières élections par la non observance des textes en vigueur par ces derniers.

Dans un raisonnement analogique, Jean-Baptiste Elias a fait savoir qu’Abraham Zinzindohoué est très mal placé pour formuler ces genres de critiques à l’endroit des partis de l’opposition. Car, selon le président du Fonac, nul n’observe les lois au Bénin. Pour preuve, l’homme qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille a fait savoir qu’Abraham Zinzindohoué fait partie des députés qui n’ont pas encore procédé à la déclaration de leur patrimoine. Or, selon les textes en vigueur, cette déclaration de patrimoine doit être faite impérativement dans les 15 jours suivants l’installation des députés. Alors, bien que certains députés se soient mis en règle vis-à-vis de cette exigence légale, l’ancien député membre fondateur de l’Union Progressiste s’est volontairement exclu de ce devoir patriotique.

Par conséquent, Abraham Zinzindohoué ne devrait pas parler du non respect des textes pour justifier l’absence de l’opposition aux dernières législatives.
Jean-Baptiste Elias a à travers cette intervention vomi une vérité tout crue à tous ceux qui se plaisent à justifier certains actes de la rupture par des lois en vigueur. Il vient donc défier tous les « rupturiens » à se conformer aux textes en vigueur en toute sincérité dans tous les domaines avant de vouloir démontrer les erreurs de l’opposition qui jusque-là semble ne rien se reprocher en matière d’observation des lois de la République. Il est désormais important que les défenseurs de la rupture puissent savoir raison gardée face à certains faits. Car « la charité bien ordonnée, commence toujours par soi-même ».

Edouard ADODE

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