ÉDITORIAL : Encore une nouvelle contribution pour quel pouvoir d’achat ?

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ÉDITORIAL
Encore une nouvelle contribution pour quel pouvoir d’achat ?

Le gouvernement de la rupture nourrit de grandes ambitions pour la nation béninoise. Cela se démontre par tous les actes que pose chaque jour le chef de l’État pour remettre certaines choses dans l’ordre. Les nombreux efforts du gouvernement dans le but de finir avec la corruption et sécuriser le bien public sont bien à saluer. Mais à côté de tout ceci qui constitue des exploits pour l’exécutif et son chef, ce que le commun des béninois n’arrive pas à comprendre est l’augmentation et la création des taxes, des impôts et des contributions à tous azimuts. Bien que ces contributions qu’on exige des citoyens soient légales et ne visent que le bonheur de tous, elles semblent peser de plus en plus lourd sur le pouvoir d’achat des béninois. Ces derniers qui ont été conviés par le chef entre temps, à serrer les ceintures. Des frais de péage en passant par les frais de douanes aux patentes, et autres redevances du fisc, le peuple semble être poussé à bout de souffle voire acculé. Comme si cela ne suffisait pas, lAutorité de Régularisation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep) vient en rajouter en exigeant désormais une contribution de 5% sur toute communication par les réseaux de téléphonie mobile. Donc, les béninois doivent débourser un peu plus lorsquils doivent communiquer à travers les produits de la téléphonie mobile.
Cette situation pèse, d’autant plus que le pouvoir d’achat ne connaît pas une évolution, ou du moins s’amenuise du fait des mesures drastiques qui se prennent dans presque tous les secteurs d’activités.

Certes, c’est bien de mobiliser des ressources intérieures pour le budget national. Cependant tenir compte du pouvoir d’achat de la vendeuse de tomates à Tokpa, celle de Tchoukoutou au marché Tchakitibam à Parakou ou du zem de Porto-Novo, serait aussi bien. Car, on ne peut pas être heureux tant que le peuple souffre et meurt étant à la recherche de la pitance. Il est grand temps que le chef de l’Etat Patrice Talon siffle la fin de cette situation pour permettre aux béninois de souffler un temps soit peu, histoire d’éviter au peuple le syndrome de Zinsou takouê!

Barnabas OROU KOUMAN

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Editorial

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