Les commentaires vont toujours bon train, après la publication par la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) le vendredi 12 février 2021, de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 11 avril prochain. Ainsi, des voix s’élèvent pour fustiger le favoritisme dans la délivrance des formulaires de parrainage aux candidats et la violation du code électoral.
Ce méli-mélo a amené certains citoyens béninois, pas des moindres, à formuler des recours à la Cour Constitutionnelle (Cc). Selon les informations, 4 gros dossiers de recours dans le cadre du scrutin présidentiel prochain, attendent les 7 sages de la Cc. Il s’agit du recours de la candidate du parti « Les Démocrates », Reckya Madougou, qui a déposé un recours à la Cour Constitutionnelle (Cc) pour demander l’annulation de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 11 avril 2021, publiée par la Cena. A en croire, Frissons Radio, la requérante évoque comme raison, la fraude dans la publication de cette liste provisoire. De même, les 7 sages de la cour Djogbénou, auront également à examiner, les recours du député Affo Obo Amed Tidjani dit Souwi, pour contestation de l’authenticité du parrainage portant son nom et celui de l’ancien ministre Ganiou Soglo contre la Cena, pour violation de la loi n°90-32 portant constitution du 11 décembre 1990 et de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (Cadhp). Le quatrième recours est celui d’un citoyen béninois du nom de Zéidi Imorou, qui conteste la candidature de Paul Hounkpè du parti des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe) au poste de Vice-Président (Vp) pour l’élection présidentielle prochaine. Le requérant évoque comme raison de son recours, la condamnation pénale de Paul Hounkpè et la violation du code électoral.
Les audiences consacrées à l’examen de ces différents dossiers, démarrent ce mercredi 17 février 2021. L’on se demande, si à la délibération, les citoyens béninois en général, et les requérants en particulier, auront gain de cause ? En attendant, chacun retient son souffle pour attendre le verdict de la Cour Constitutionnelle (Cc).
Wilfried AGNINNIN