L’être humain vit aujourd’hui des moments très difficiles. Sur le plan alimentaire, malgré toute la terre fertile disponible, nous mangeons très mal et connaissons même la famine qui fait des milliers de morts dans le monde. Sur le plan sanitaire, l’être humain meurt comme si l’édifice humain n’était rien du tout. Sur le plan financier, malgré toute l’ingéniosité de l’homme, nous vivons des crises économiques sans précédent. Tout ce que l’homme a inventé ou créé s’écroule devant lui et il est incapable d’arrêter la saignée. L’être humain a pris ses mains pour détruire, gâter, galvauder et déséquilibrer ce que le créateur a pris le soin de créer et de mettre en ordre.
Devant tous ces constats, des questions méritent d’être posées. Et si l’humain s’était trompé ? Et si Dieu s’était fâché contre l’humain ? Et si Dieu nous avait facilité la vie et nous ne l’avions pas écouté ? Et s’il fallait simplement pratiquer l’agriculture et la pêche pour vivre heureux, en bonne santé et très longtemps ?
Dans le livre de Genèse, il nous a été relaté que :
« Au, commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l’abîme et un souffle de Dieu agitait la surface des eaux. »
Ainsi donc, la toute première activité de Dieu a été de créer le ciel et la terre, puis les eaux. Il a ainsi mis en toute priorité, le ciel, la terre et les eaux.
Dieu n’a donc pas créé une république, il n’a pas créé une dictature, il n’a pas créé une démocratie, il n’a pas créé un modèle économique ou que sais-je encore. Il a juste créé le ciel et la terre, puis les eaux au premier jour.
Un peu plus loin, il nous est dit :
« Dieu dit : Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture…… ».
Le Créateur nous a donc déjà indiqué de quoi nous devons nous nourrir.
Il n’a rien demandé de plus si ce n’est de nous nourrir des herbes portant semence et des arbres qui ont des fruits.
Mais, l’homme, toujours aussi têtu, se croyant toujours plus intelligent que son créateur a inventé et créé des choses inutiles dont nous voyons tous les limites aujourd’hui. Malgré toute son intelligence, l’humain a fabriqué des médecins professeur agrégé spécialiste de tout genre pourtant nous n’avons toujours pas d’immortel sur la terre. Il a fabriqué des agrégés de tout genre en économie et finance, des spécialistes en prévisions économiques mais nous connaissons toujours des crises économiques. Il a fabriqué des savants de droits qui sont eux-mêmes incapables de respecter les lois qu’ils ont établis. Tous les jours nous descendons au plus bas et vivons moins bien ; ce qui conduits à une espérance de vie tellement ridicule que si Dieu n’était pas autant généreux, il n’allait même plus nous permettre de procréer.
Dans les écritures saintes, on nous apprend que l’homme décédait après plusieurs centaines d’années de vie sur la terre. Plus proche de nous, l’espérance de vie de nos ancêtres est comme un mythe pour nous aujourd’hui.
Mais personne ne s’est jamais demandé pourquoi nous allons vers une telle déchéance. C’est curieux n’est-ce pas ?
Sous l’ère de Jésus, il nous a également été relaté qu’il a nourrit cinq mille personnes avec cinq pains et deux poissons. Hormis le côté miraculeux de l’acte, réfléchissons un peu. Le pain est fabriqué à base de quoi ? le blé qui est issu de l’agriculture. Le poisson est issu de la pêche. Il n’a pas fait manger de la viande des animaux qui vivent sur la terre avec nous à ces cinq mille personnes. Mais du poisson et du pain.
Nous savons tous qu’avec un grain de maïs ou de blé, nous pouvons produire des milliers et des milliers de tonnes de maïs ou de blé et remplir toute la terre. Il en est de même pour un alevin avec lequel nous pouvons remplir toutes les eaux du monde de poisson. Alors, pourquoi nous gênons-nous ?
Si nous voulons encore une preuve supplémentaire de la bénédiction du créateur sur ces deux activités, quel gouvernement au monde, même les plus capitalistes a une fois taxé ces secteurs ? Vous n’en trouverez aucun. A l’exception éventuellement de la Norvège qui taxe la culture du saumon mais simplement dans le but de protéger l’écosystème. Au contraire, ce sont chaque année d’énormes subventions octroyées aux agriculteurs pour maintenir le secteur.
Nous avons des modèles de formations tellement en déphasage avec le besoin de l’homme qu’on se demande des fois si les sachants vivent toujours avec nous sur la terre. Sinon comment comprendre qu’une seule université au Bénin puisse former plus de 50.000 géographes et continue d’en former alors que le fleuve Ouémé, long de 510 Km, de sa source dans le département de l’Atacora, jusqu’à sa chute dans la lagune de Porto –Novo, n’a jamais été mis en valeur.
L’ancien Président, Feu Mathieu KEREKOU, avait divinement initié le Projet Manioc au Bénin. Mais nous étions trop intellectuel, trop Akowé pour nous salir les mains avec de la terre d’où nous sommes issus.
Nous avons englouti des milliards pour former les jeunes à l’entreprenariat ; une formation assurée par des bureaucrates qui n’ont jamais fait l’expérience d’une parcelle de culture. Alors que nous avons de braves paysans qui les yeux fermés, sans savoir lire et écrire, peuvent écrire des thèses sur les mécanismes des cultures agricoles. Ce sont ces sois disant analphabètes qui sont les vrais Agrégés et les Vrais Spécialistes de Développement.
Repensons notre modèle de développement.
Nous devons revoir notre perception du monde agricole et vouer un respect strict aux vaillants producteurs agricoles grâce à qui nous trouvons à manger sous nos climatiseurs avec un air d’Etre Supérieur. Nous ne vallons rien devant eux.
Nous vivons dans des maisons où nous cimentons partout, alors qu’une petite portion de terre vide peut nous permettre d’avoir de la tomate fraiche, du piment, du gingembre et ainsi pouvoir économiser les ressources qui auraient servi à acheter ces épices et légumes.
Il est dit dans la Bible, Ecclésiaste 5:12 que « le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger, mais que le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir ». Pensons-y.
Le vrai agriculteur ne se soucis pas de demain. C’est demain qui se soucis de lui-même. Il n’a pas mis à son cou des projets qui l’empêchent de dormir.
Je demande à tous ceux qui ont des pavés dans leurs maisons de les casser et à ceux qui ont encore de l’espace vert de mettre du maïs à terre. Vos mains auraient servi à produire quelque chose de divin.
Pour finir, je voudrais nous rappeler le 3ème couplet de notre hymne nationale. « Tes monts ensoleillés, tes palmiers, ta verdure, Cher Bénin, partout font ta vive parure. Ton sol offre à chacun la richesse des fruits. Bénin, désormais que tes fils tous unis, d’un fraternel élan, partagent l’espérance, de te voir à jamais heureux dans l’abondance.
Et oui, Dieu avait également inspiré et montré le chemin à suivre au compositeur de notre magnifique hymne nationale. Qu’attendons-nous donc ?
Chers frères et sœurs, nous devons nous rendre à l’évidence ici et maintenant que les seuls secteurs qui peuvent repositionner notre cher pays le Bénin dans le concert des grandes nations sont l’Agriculture et la Pèche. Nous avons tous les atouts pour. Devenons le grenier et la cantine du Monde. C’est possible.
Faisons plaisir au Créateur en tournant un regard bienveillant vers l’Agriculture et la Pêche. C’est le chemin de notre salut.
J’y crois fermement.
J’ai dit :.
Je suis Elinvo Luc DOSSOUNON
Directeur Administratif et Financier
Tél. 00 229 97 68 76 81
Fantastique
Bien réfléchi, merci.