EXIGENCE DU QUITUS FISCAL AUX CANDIDATS DES DIVERSES ELECTIONS AU BENIN
Une nouvelle ‘’poche de sang’’ trouvée pour le trésor public
Parmi les pièces exigées dans le dossier de candidature aux différentes élections au Bénin, on note le quitus fiscal. Ce document qui atteste de ce que les candidats sont en règle vis-à-vis du fisc, n’est pas négociable et reste indispensable pour la validation des dossiers.
Cette réforme bien que difficile pour les candidats, compte tenu de cette sale habitude qu’ont les béninois de toujours chercher à dribbler les services de fiscalité, est bien favorable pour la caisse du peuple. Car elle permet déjà à la caisse publique de bien se porter en récupérant ses dus de la part de ses gros débiteurs qui vont souvent se réfugier à l’Assemblée Nationale.
Plus besoin de démontrer que la plupart des probables candidats aux élections ont une surface financière dont la justification reste parfois difficile à prouver. Ces hommes sont pour la plupart du temps présents dans des activités génératrices de revenus qui à peine sont à jour par rapport au fisc ou même d’autres ne sont pas déclarées aux services fiscaux. Ce qui crée des manques à gagner à l’Etat.
Si la loi exige des citoyens lambda le payement de toutes les taxes et tous les impôts liés à leurs activités, le bon sens recommanderait que ceux qui auront en charge de définir l’assiette et la matière imposables, soient au préalable des exemples en la matière.
Le gouvernement de la rupture est à saluer pour cette poche de sang intérieure qui est trouvée pour le trésor public du Bénin toujours anémié et continue de survivre grâce aux apports extérieurs qui ne font qu’aggraver la pauvreté des populations. Or au même moment, ceux qui sont censés être des modèles pour les autres, restent des débiteurs de la caisse du peuple, et se la coulent douce.
Alors désormais, ne pourront être candidats à quelconques élections au Bénin, que ceux qui peuvent et non ceux qui veulent.
Edouard ADODE
