La promotion des œuvres des artistes béninois tarde toujours à prendre, malgré les efforts et la volonté des différents gouvernants à changer la donne. Dans les bars, restaurants et autres lieux de manifestations, rares sont ces musiques béninoises qui sont jouées. Les œuvres des artistes béninois sont classées au second rang au détriment de celles des autres pays. Face à cette situation, le journaliste et promoteur culturel béninois Kasmal Abdel Saka, a interpellé le gouvernement de la rupture à travers le ministère du tourisme, de la culture et des arts à revoir sa copie pour révéler davantage et faire la promotion des œuvres des artistes béninois. C’est à travers un texte écrit à cet effet. Lisez plutôt
Wilfried AGNINNIN
Les béninois ont besoin de reformater leur cerveau. Les artistes chanteurs béninois vivent depuis toujours une situation qui sort de l’entendement. Leurs œuvres ont du mal à se faire vendre. Ils n’en peuvent plus. Ils sont dépassés par l’injustice flagrante qu’ils subissent tous les jours.
Tenez, comment comprendre que dans les bars et clubs Vip, chaînes de radiodiffusion et de télévision qui sont érigés dans les différentes villes du pays, les responsables, promoteurs ou Disque Joker (Dj) se donnent le vilain luxe de ne jouer que des œuvres venues d’ailleurs. Des œuvres dont les auteurs n’ont aucune connaissance de leur existence, tout ceci, au détriment des œuvres locales, des œuvres des compatriotes béninois. C’est tout simplement déplorable. C’est inadmissible et écœurant que ceux qui naturellement devraient défendre les artistes se mettent dans une position pareille.
Déplorable au point où l’on se demande quel péché les artistes béninois ont-ils commis pour vivre ce triste sort au vue et au su des faîtières, associations et même des dirigeants au plus haut niveau de la chaîne.
Il est temps que la situation change et que les œuvres des artistes béninois commencent par tourner en boucle dans les bars et clubs vip. Et tout ceci, avec un bénéfice à l’endroit des artistes. Cette solution ne peut être envisageable sans la participation et l’engagement de tous les acteurs de la chaîne culturelle, de la basse à la plus grande échelle. Le ministère de la culture, du tourisme et des arts doit prendre cette situation à bras le corps afin de donner de sens aux œuvres d’esprits des artistes béninois d’autant plus qu’ils ne vivent que de cela.
Monsieur le ministre Jean Michel Abimbola, faites quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
Kasmal Abdel Saka, promoteur culturel
