Lors du lancement
Placée sous le thème «Union dans la diversité», la cinquième édition du Festival International Zogben (Fiz) a été officiellement lancée. C’était le 19 avril 2025 à la salle Quintin Loucheur de Bordeaux en France. C’est une initiative de l’association Partage Diaspora Béninoise avec l’appui de l’État béninois et des autorités locales. La cérémonie s’est déroulée en présence d’autorités locales de Parakou, de diplomates, de représentants institutionnels, de la société civile, d’artistes et bien d’autres.
Aboubakar FAÏSSAL
Longtemps attendu, le festival international Zogben a enfin été lancé pour faire de la culture un véritable levier d’influence diplomatique et de développement territorial. Les populations de Parakou et ses environs auront du 21 juillet au 3 août 2025, de quoi nourrir leurs yeux. La cérémonie a été enrichie par des prestations artistiques variées et de grande qualité, mettant en valeur la culture béninoise. Un hommage appuyé a été rendu aux partenaires, aux villes de Bordeaux et Parakou, ainsi qu’à la diaspora.
Poignet de main
Laurent Guillemin, maire-adjoint du quartier Saint-Augustin, en charge du cycle de l’eau et des relations avec les cultes, a réaffirmé, dans son allocution, l’engagement de la municipalité de Bordeaux en faveur des projets valorisant la diversité, la mémoire et la coopération. À sa suite, Jacques Ayadji a salué l’initiatrice du Festival Zogben pour son engagement à promouvoir la culture béninoise. Il a souligné que ce festival s’aligne avec les objectifs du Programme d’Actions du Gouvernement (Pag) tout en mettant en valeur le patrimoine culturel national et en renforçant la visibilité du Bénin à l’échelle internationale.
De son côté, Imelda Bada, initiatrice du Festival et Présidente de l’association « Partage Diaspora Béninoise », a insisté sur l’importance d’une mobilisation collective. Elle a affirmé que le rayonnement du Bénin à l’étranger repose sur l’engagement de sa diaspora avant d’ajouter que Le Festival International Zogben est une tribune, une flamme pour cette diaspora. À l’intention des sceptiques, elle a adressé une invitation solennelle à rejoindre cette dynamique prometteuse et porteuse d’avenir. «La culture béninoise a besoin de toutes ses forces», a-t-elle laissé entendre pour mettre fin à son allocution.
La délégation de la mairie de Parakou
Des partenaires mobilisés pour un impact majeur !
Parmi les partenaires présents figurent le Consulat honoraire du Bénin à Bordeaux, avec le consul honoraire Pierre-Michel Delgay, le Conseil des Béninois de France (Cbf) avec Mehou-loko, Oba, l’Efob représenté par son Président M. Michel Padonou, le Haut Conseil des Béninois de l’Extérieur (Hcbe), le Cc-pag (Cadre de Concertation et d’Appui au Pag), Thierry Gatineau, porteur du concept du bracelet de vie. Était à leur côté, une délégation de la mairie de Parakou conduite par Mohamed Abdel Taya Yari, Premier Adjoint au Maire (Pam).
