FÊTE DE L’INDÉPENDANCE AU BENIN : Une célébration à repenser

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FÊTE DE L’INDÉPENDANCE AU BENIN

Une célébration à repenser

Depuis l’accession du Bénin à la souveraineté internationale en 1960, le 1er août de chaque année est consacré à la commémoration de cet événement. Encore cette année au Bénin, l’évènement s’annonce déjà pour la 58è fois. Cette célébration qui entre-temps suscitait assez d’engouement, retient de moins en moins l’attention des populations. Plus d’un des béninois s’interrogent sur l’importance et le sens de cette célébration qui fait saigner les caisses de l’État.

Édouard ADODE (Stg)

Dans quelques jours le Bénin célèbrera le 58è anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Cette fête qui est devenue presqu’une routine chaque année, ne suscite plus autant d’engouement comme dans un passé récent. Du traditionnel dépôt de gerbe au défilé militaire, en passant par les divers discours et réjouissances festives, les populations semblent y être habituées. Cette célébration laisse de plus en plus indifférents les uns et les autres. Cependant, au delà de la célébration cette date mérite considération de la part de tous les citoyens. Car elle est d’une grande nécessité historique.
Cette célébration coûtait des centaines de millions chaque année au trésor public. A voir la morosité économique qui sévit dans le pays, on n’est parfois tenté de demander que ces fonds soient utilisés à d’autres fins. Même si la suppression de cette célébration est impossible voire inimaginable, le gouvernement de la rupture fait de son mieux pour réduire considérablement le coût de cette fête. La sobriété imposée à cette fête depuis trois célébrations déjà, est à saluée. L’avènement de la rupture a sonné le glas des fastes dont les béninois étaient habitués au cours de cette célébration. Plus de chefs d’États ou autres invités de marques aux frais du contribuable. De même, les délocalisations fantaisistes de la célébration n’ont plus droit de cité.
Il est bien souhaitable que le chef de l’Etat Patrice Talon continue dans cette lancée pour mieux faire face aux défis de développement qui sont plus pressants que toute autre considération.

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