FIN DE L’ATELIER DE VALIDATION DE LA PHASE 1 DU PROPFR DE LA GIZ
Les acteurs du foncier du Borgou très satisfaits des résultats
Du 23 au 25 octobre dernier, tous les acteurs impliqués dans le Projet de Promotion d’une Politique Foncière Responsables étaient en conclave à Komiguéa dans la commune de N’Dali dans le cadre de l’atelier de partage, de capitalisation, et de validation des résultats dudit projet. Ainsi, pendant trois jours, les différents acteurs ont passé au peigne fin les différentes activités menées par le projet en vue de la sécurisation du foncier rural dans les cinq communes prises en compte par ce projet à savoir, N’Dali, Sinendé, Bembéréké, Tchaourou et Kalalé.
Au cours de cet atelier qui a réuni élus locaux, partenaires techniques et financiers en plus d’autres acteurs des autres intercommunalités dans le Nord Bénin, tous les contours du projet ont été examinés. C’était en présence du chef mission Propfr/Giz, le chef du projet Bruno O’Heix, le président de l’Association pour le Développement des Communes du Borgou (Adécob) Oumarou Lafia, le régisseur de la propriété foncière et des hypothèques dans le Borgou et l’Alibori Joël Dadjo représentant le directeur de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier, et du représentant du Directeur Départemental de l’Agriculture et de la Pêche (Ddaep) Borgou. Cet atelier a débouché sur plusieurs recommandations faites par les uns et les autres pour la pérennisation des acquis du projet.
A la fin des travaux, Bruno O’Heix se dit satisfait des résultats obtenus par le Propfr pendant ses trois ans de mise en exécution surtout dans le domaine de l’amélioration de l’accès des femmes au foncier rural sécurisé qui est passé de 1,25% à plus de 20% selon l’évaluation des experts. Il s’est réjoui des chiffres obtenus avant d’inviter les différents acteurs des communes concernées à continuer dans ce sens pour que toutes les terres soient effectivement sécurisées.
Quant au président de l’Adécob, il a salué la qualité des débats et la participation des acteurs aux travaux de l’atelier. Il a également reconnu les difficultés que rencontre le projet sur le terrain et a promis au nom de ses pairs s’y engager davantage afin que la gestion du foncier dans le Borgou soit copiée en exemple ailleurs.
Tous les participants sont repartis très satisfaits de ces trois jours d’intenses travaux qui ont accouché de pertinentes recommandations pour une sécurisation totale des terres dans les communes Tchaourou, N’Dali, Bembéréké, Sinendé et Kalalé.
Edouard ADODE
