FLUX DES JEUNES DIPLOMES SANS EMPLOIS : L’entrepreneuriat, l’autre alternative

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Les universités publiques et privées ouvrent déjà leurs portes pour le compte de la rentrée universitaire 2021-2022. Ainsi, enseignants et étudiants ont repris les activités pédagogiques après quelques mois de repos. De leur côté, les nouveaux bacheliers piaffent déjà de joie et d’impatience de découvrir le monde universitaire et surtout, de corroborer un nouveau titre, celui ‘’Akôwé’’. La plupart d’entre eux vont se ruer vers les facultés classiques en raison des conditions que leur impose la vie, et une infime partie s’usera des moyens dont disposent leurs familles pour s’inscrire dans les écoles prestigieuses d’enseignement supérieur.

En effet, les ambitions que nourrissent ces jeunes gens qui viennent de décrocher fraîchement leur premier diplôme universitaire, sont gigantesques. Faire de brillantes études supérieures et à la fin, se trouver un bon emploi. C’est le rêve le plus ardent qui hante le cœur de ces apprenants qui tournent dorénavant dos aux tenues kaki. Mais, ils sont sans réellement savoir les réalités qui gouvernent le marché de l’emploi dans les pays en voie de développement comme le Bénin.

Ce n’est plus un secret de polichinelle. Le système éducatif béninois est caduc et n’offre presque des formations pouraves. Chaque année, des milliers d’étudiants sortent diplômés des universités mais peu d’entre eux arrivent à trouver un emploi décent et compatible avec leur formation. Ainsi, les bacheliers qui éprouvent en ce moment un désir effréné de faire l’Université, ne pourront guère échapper à cette situation funeste à laquelle sont confrontés leurs aînés dont l’effectif est déjà pléthorique. Conséquence, ils seront bourrés de diplômes mais sans une porte de débouchés.

Face à cette situation peu reluisante, l’entrepreneuriat se présente comme l’une des alternatives pour juguler ce fléau dans lequel végète des jeunes. En effet, les nouveaux étudiants qui vont bientôt faire leur baptême de feu, doivent, en dehors de leur formation universitaire, se faire former dans l’entrepreneuriat. Ainsi, dès la sortie de l’Université, ils pourront se trouver facilement un travail sans forcément attendre le recrutement dans la fonction publique. Les bacheliers doivent vite s’approprier de la méthode, « un pied à l’Université, un pied dans l’entrepreneuriat », sinon ils risquent de se retrouver dans la même situation que leurs aînés qui se déambulent dans la société, sans solution.

Daniel KOUAGOU

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