FOOTBALL/GESTION DE CARRIERE : Les révélations de l’ex international béninois Ouzérou Abdoulaye

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. «… je dirai que je l’ai mal géré car vu mon potentiel et ce que les observateurs prédisaient sur moi, je n’ai pas atteint mon plafond. », a-t-il déclaré

Il a pour nom Ouzérou Abdoulaye, ancien footballeur international béninois. De Helmond Sport B au Pays Bas à Sunshine Stars du Nigéria en passant par Dijkse Boys au Pays Bas, Buffles du Borgou au Bénin, Cab en Tunisie, Najran en Arabie Saoudite et N’Guene Asuku au Gabon, l’homme a traversé les vicissitudes du monde footballistique. Après 14 ans de carrière en tant que footballeur professionnel et deux ans comme entraineur, Ouzé comme on l’appelle affectueusement fait chemin désormais dans les médias comme consultant Football. Dans une interview à nous accordée, l’homme dévoile ici comment a été sa carrière en donnant des conseils à la nouvelle génération. Lisez-plutôt

Wahabou ISSIFOU

Comment êtes vous arrivés au football ? Est-ce une vocation ?

Je suis arrivé au football parce que j’ai vécu depuis ma naissance dans le monde du sport vu que mon père était footballeur. Je ne voulais pas forcément faire comme mon père mais je pense à force d’être au stade à tous les matchs, j’ai été pris par ce virus si on peut l’appeler ainsi.
Après 14 années en tant que footballeur professionnel, vous êtes désormais entraîneur et consultant. Parlez-nous de votre parcours. A-t-il été facile ou difficile ?
Globalement, je peux dire que ça je n’ai pas eu une carrière facile, il y a eu des hauts et des bas. J’ai débuté tout petit à Parakou dans le temps avec la jeune formation de Abeilles puis à Cotonou avec l’Unb avant de partir en Europe, l’Afrique du Nord, l’Afrique centrale et de l’Ouest. J’ai traversé beaucoup d’épreuves, j’ai dû faire des choix et si je devais les refaire aujourd’hui je ne suis pas sûr de faire les mêmes choses.
Vivez-vous pleinement des fruits de vos efforts ou d’autres activités parallèles ?
Un mix des deux, j’ai joué au foot durant une grande partie de ma vie et c’est grâce au foot quand-même que je suis aujourd’hui encore dans les médias… J’ai d’autres activités en parallèle et c’est toujours grâce aux acquis du foot que j’ai pu le faire.

Qu’allez-vous répondre par rapport à la gestion de votre carrière ? A-t-elle été bonne ou mauvaise ?

C’est une question pas facile mais sans rentrer dans les détails, je dirai que je l’ai mal géré car vu mon potentiel et ce que les observateurs prédisaient sur moi, je n’ai pas atteint mon plafond. J’aurai dû avoir une tout autre carrière sans certaines erreurs et aussi parfois il faut dire que j’ai été malchanceux sur certains coups.
Faites-nous part de ce que vous regrettez amèrement après avoir raccroché ?
Comme je l’ai dit plus haut je regrette en gros de ne pas avoir pu faire mieux parce que je suis fondamentalement persuadé que j’avais le talent pour aller plus haut.

Quel a été le plus beau jour de votre carrière de footballeur professionnel ?

Le plus beau c’était en 2005, je dirai lors de la Can U-20. J’étais annoncé comme la vedette de l’équipe mais à l’arrivée je me suis retrouvé à ne pas jouer dans la compétition. Mais lors du dernier match, l’entraîneur a décidé de me faire jouer et j’avais avant le match juré à mes amis que j’allais prouver que les gens ont eu tord en me mettant à l’écart, je l’ai fait en marquant un but. J’ai donc eu le sentiment d’avoir pris ma revanche.

Quels conseils avez-vous à donner à la jeune génération ?

Le football c’est beaucoup de travail et un peu de chance. Il faut donc travailler pour attirer la chance. Les jeunes ont parfois tendance à être fatalistes et baisser les bras dès la première difficulté. Il ne faut jamais abandonner tout en se donnant les moyens d’y arriver bien-sûr.

Votre mot de la fin ?

Merci pour l’espace offert afin de partager mon expérience.
Vive le football Béninois!!!

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