Dans le but d’améliorer les prestations des conducteurs de motoculteurs et des tractoristes en mécanisation agricole, le gouvernement béninois a initié des séances de formation à leur endroit. C’est le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et la Pêche (Maep) Gaston Dossouhoui, qui a lancé le mardi 23 mars 2021, le démarrage de ces sessions co-organisées par l’Institut de Recherche sur le Coton (Irc/Aic), la Mission Chinoise d’Appui à la Production Cotonnière au Bénin (Mcapcb) et l’Agence Nationale de Mécanicien Agricole (Anama). C’était à la cour du Centre Pilote de Technique Agricoles Chinoises de Sèmè-Kpodji.
Selon le chef de mission de la Mcapcb, Jixing Gao, 225 agents seront formés sur les techniques de labour, de semis, de traitement de coton, de broyage des tiges de coton avec les tracteurs et les matériels adéquats, durant cinq sessions de formation. Aussi, acquerront-ils d’expériences sur la technique de conduite des motoculteurs et l’utilisation des roues semeuses. Toutes choses qui amélioreront de façon notable les compétences des agents. La formation vise par ailleurs, à réduire la pénibilité du travail agricole, tout en augmentant la durée de vie des machines et améliorer la productivité des cultures en général et du coton en particulier.
Le secrétaire permanent de l’Association Interprofessionnel de Coton (Aic) Luc Abadassi, a reconnu à sa juste valeur, l’organisation de ces sessions de formation. Il reste de même persuader que des enseignements pertinents découleront de cette formation en vue d’assurer une mécanisation soutenue des opérations culturales gage de l’amélioration de la production, et même de la contribution de la filière coton, au Produit Intérieur Brut (Pib) du Bénin.
En procédant au lancement des sessions, le ministre Gaston Dossouhoui a rappelé l’importance qu’accorde son département ministériel à cette formation, qui est à sa deuxième édition. Il a précisé qu’à l’issue de ces formations, les agents seront aptes à mieux répondre sur le terrain pour l’atteinte de l’objectif du gouvernement qui est de produire un million de tonnes de coton graine à l’horizon 2023 par l’amélioration des rendements au champ. « Une fois le défi de la production de matière première gagné, il deviendra impérieux de rendre la filière plus rentable par la promotion de la transformation de la fibre par le développement de la sous filière textile », a laissé entendre le ministre, tout en invitant les 225 agents bénéficiaires des formations, à porter une attention particulière aux travaux.
La cérémonie a pris fin par une visite guidée du site, des poulaillers, des équipements de formation et de la salle d’incubation.
Samira ZAKARI