GALA DE BOXE À PARAKOU
Boro prêt pour le combat
«Je promets le K.O. aux Parakois… »
Lui, c’est Séidou Fataou Garadima alias Boro, boxeur professionnel. En prélude au Gala de boxe qui aura lieu le 1er septembre prochain au stade omnisport de Parakou à 16 heures, Boro se dit prêt à affronter le boxeur ghanéen Black Bomba. Votre quotidien Daabaaru est allé à son lieu d’entraînement pour s’enquérir des préparatifs personnels de cette véritable bête des rings. Il se dit prêt et appelle les populations à venir massivement le soutenir. Lisez plutôt.
Wahabou ISSIFOU
Daabaaru : Le 1er septembre prochain aura lieu au stade omnisport de Parakou une soirée de gala au cours de laquelle vous allez affronter le boxer ghanéen Black bomba. Dites-nous quel est le niveau mental et physique des préparatifs ?
Boro : Actuellement, vous me voyez en face de vous, il y a de la confiance, il y a de l’assurance. Avec moi, il n’y a pas de fair-play. Moi je suis un écraseur. Je suis comme le moulin. Tous les maïs qu’on met dedans j’écrase et puis ça passe. Peu importe ton niveau quand tu viens devant Fataou, tu seras K. O.
Concernant les préparatifs, où en êtes-vous de façon générale ?
Pas mal. J’ai la chance d’avoir un coach professionnel qui se nomme Martin Patrice. Depuis que je suis dans le sport je n’ai jamais pensé qu’il y a quelqu’un qui peut détruire mon corps comme ça. Mais si je suis détruit c’est parce que toute la graisse de mon corps est partie. Un corps que les gens ont cherché et vont même dans les pharmacies pour prendre des produits, c’est ce que lui, il m’a aidé à avoir dans l’intervalle d’un mois. C’est lui le champion, ce n’est pas moi. Puisque c’est lui qui est en train de créer le champion. Comme on le dit, on salue d’abord celui qui a fait la fondation avant de parler de celui qui a construit. Je salue mon coach. Vraiment, Je ne sais pas comment exprimer ma joie. C’est le peuple béninois qui doit sortir massivement pour lui montrer qu’ils sont de cœur avec lui.
Dites-nous, comment faites-vous vos entraînements? Combien de fois vous les faites par jour où bien par semaine ?
C’est un coach professionnel très compétent. Malgré son âge, on travaille deux fois par jour, les matins et les soirs, depuis un mois sans repos.
Alors, dans le travaille, les préparatifs, est-ce qu’il n’y a pas de difficultés, de petits bobos musculaires, de fatigue qui vous empêcheraient de travailler ?
Il y a des difficultés mais on les casse. Quand on a une ambition, on pense à aller loin. Raison pour laquelle personne ne sait ce qui se passe en moi. Je dois atteindre mon objectif et grâce au peuple béninois, grâce à mon créateur le bon Dieu, grâce à Abdel Aziz Karré le Dg Baobab.
Pour finir, chez vous c’est Parakou, Tout le monde connaît que vous êtes le meilleur, même sur le territoire national, on aimerait que vous lanciez un message d’assurance à l’endroit de ceux qui vous aiment, à l’endroit de ceux qui aiment la boxe.
Je remercie beaucoup mes fans et je les invite massivement à sortir. Je leur demande de venir me soutenir. Je suis un gladiateur. Les adversaires ne me battent pas. Par la grâce de Dieu, la victoire est à nous sur la terre des Kobourou. Monsieur Koffi Alban ou bien comment on l’appelle. Je vais le corriger. Je suis un corrigeur. Je souhaiterais juste que le peuple béninois sorte massivement pour soutenir leur frère, leur enfant, leur ami de tous les temps, leur acteur, C’est moi Garadima Séidou Fataou alias Boro c’est moi, Je ne parle pas trop, Je suis un cogneur et je vais le corriger.
Vous promettez un K.O aux populations de Parakou ?
Je demande au maire de Parakou de rester tranquille. Il va voir le K.O là à condition qu’il ne tourne pas la tête. Je vais corriger Koffi, et le maire de Parakou ne saura même pas quand il a commencé par enlever de l’argent de sa poche pour m’encourager. Et pareil pour le préfet du Borgou. Je leur demande de prendre soin de moi, j’ai besoin de leurs soutiens. J’ai promis au peuple béninois que je vais leur faire plaisir. Je demande à tous, de saluer monsieur Abdel Aziz Karré, Dg Baobab. Si aujourd’hui Parakou est à l’honneur, c’est grâce à lui. Population de la cité des kobourou, levons nous pour la victoire. Je veux défendre le drapeau du Bénin. Je lance un appel au ministre, Je veux défendre le drapeau du Bénin. Et ce, grâce à leur soutien moral et financier. Et je tiens à dire merci aux journalistes qui sont autour de moi qui ne se fatiguent pas de moi, et Inch’Allah, Parakou sera comme Paris. Le préfet du Borgou et le maire de Parakou doivent savoir que leur mandat donne la joie à la jeunesse.
Propos recueillis par Wahabou ISSIFOU et transcrits par Karimatou BARASSOUNON (stg)
