GRANDES REALISATIONS DANS LES SECTEURS DE L’EAU ET DES MINES EN 4 ANS
Samou Séïdou Adambi indique les exploits du gouvernement
. Trois millions de personnes impactées dans 14 zones
La vision du gouvernement de la rupture d’offrir de l’eau potable à tous les béninois d’ici 2021 est en passe d’être concrétisée. Depuis 2016, ce régime travaille activement pour atteindre cet objectif. Quatre ans après la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement (Pag) dans les secteurs de l’eau et des mines, des avancées significatives ont été notées. Dans un entretien accordé à la télévision nationale du Béni, le Ministre de l’Eau et des Mines, Samou Séïdou Adambi a fièrement fait le tour des réalisations de son ministère. L’autorité ministérielle a également abordé les perspectives pour plus de résultats.
Wilfried AGNINNIN
« Accès à l’eau potable à toutes les populations du Bénin à l’horizon 2021», c’est la vision du gouvernement du président Patrice Talon à travers le ministère de l’eau et des mines. Quatre ans après la mise en œuvre de ce programme, des prouesses ont été réalisées. Pour le ministre Samou Séïdou Adambi le Bénin a, aujourd’hui une production de 85.000 m3 par jour avec un besoin de 110.000 m3 minimum pour les abonnés de la Soneb. Selon lui, l’arrivée du gouvernement a permis de passer de 120 000 F cfa à 50 000 F de frais d’abonnement à la Soneb. « Avec le partenaire japonais, nous avons réglé le problème de Glazoué à environ 70% mais pas seulement Glazoué, mais aussi Dassa-Zoumè. Savè avait déjà de l’eau. Aujourd’hui ces deux communes qui n’en avaient pas du tout sont à l’abri », a-t-il notifié. Le ministre Adambi a rappelé que les ouvrages de forage seront construits dans les arrondissements pour impacter les populations dans les zones rurales. Une structure chargée de la gestion de l’eau des barrages est en cours d’installation. A en croire le ministre, l’accès à l’eau potable à impacter près de trois millions de personnes dans les zones de Cotonou, Sèmè, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi, le plateau d’Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Za-Kpota, Zogbodomey, Djidja, Parakou et Djougou. « La vision du gouvernement est claire et nous sommes sur ce chemin, c’est d’assurer l’accès à l’eau potable à toutes les populations du Bénin à l’horizon 2021. Notre horizon c’est le 31 décembre 2021 et nous pensons pouvoir tenir le pari », a-t-il rassuré.
Dans le domaine des mines
Pour le ministre, le Bénin est un pays à sous-sol gorgé de pétrole. « Nous l’avions dit en 2018 lors de l’an 2 de la rupture, notre pays n’est pas un pays maudit. Le Bénin est un pays béni. Il y’a le pétrole et ce pétrole, nous l’avons en mer beaucoup plus donc il n’est pas sur le terrain de X ou Y », a-t-il fait savoir. A l’en croire, les communes de Banikoara, Malanville, Madécali, Tchoumi-Tchoumi et de Perma disposent de l’or. Plus de 21 compagnies pétrolières s’intéressent déjà à ces ressources pour leur exploitation. « Nous avons onze blocs pétroliers dont deux en offshore c’est-à-dire sur terre ferme et les neuf autres en eau avec six en eau profonde et trois pas en eau profonde », a notifié le ministre. Outre ces ressources, le Bénin dispose également du marbre et du fer pour booster son économie.
Quant au projet pipeline Niger-Benin, le ministre a fait remarquer que c’est environ 600 milliards de F cfa d’investissement privé où l’État béninois n’investit rien. Pour la réalisation des travaux, le Benin aura 320 000 tonnes de matériaux et matériels sur les 700.000. Ce projet permettra également le recrutement d’environ 3 000 personnes dont 500 permanentes pour la gestion du projet qui durera 40 ans minimum.
Ainsi, le Bénin est bien sûr sur le chemin du développement grâce aux exploits enregistrés dans les secteurs de l’eau et des mines.
