Des personnes impliquées dans l’affaire « harcèlement sexuel et corruption » à la Gdiz qui a récemment explosé sur la toile ont été écoutées le lundi 27 mai 2024, à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet). Selon « Libre Express « , au total 13 prévenus ont comparu dans deux dossiers.
Ainsi, dans le premier cas, sept personnes, employées à l’usine de cajou de la Sipi-Bénin sont poursuivies pour harcèlement sexuel et corruption dans le secteur privé. En détention provisoire depuis le 22 avril, certains prévenus ont, à la barre, reconnu les faits à eux reprochés tandis que d’autres ont plaidé non coupable. Dans le second dossier, c’est six prévenus qui sont placés en détention depuis le 6 mai avant leur comparution. Certains d’entre eux n’ont pas reconnu les faits. Le dossier a été renvoyé au 1er juillet 2024. Les victimes et l’Institut National de la Femme (Inf) ont été défendus par l’avocate Alexandrine Saïzonou Bédié.
Il faut rappeler que les femmes demandeuses d’emplois à l’usine de cajou de la Gdiz étaient victimes de harcèlement sexuel et corruption par un groupe d’employés bien constitué.
Samira ZAKARI