HAUTE AUTORITÉ DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION, Les pas de Prosper Moretti qui rassurent

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HAUTE AUTORITÉ DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION,

Les pas de Prosper Moretti qui rassurent

La 6e mandature de la Haute Autorité de Audiovisuel et de la Communication (Haac) a été installée le 23 juillet 2019. En prenant service, cette mandature dirigée par le président Rémi Prosper Moretti faisait un vœu très fort. Ainsi, tout en faisant comprendre que cette mandature sera distinguée par sa réelle indépendance des autres pouvoirs, le président de la Haac a solennellement déclaré, « nous allons jouer notre partition dans le respect de la loi ». Tel est donc le vœu fait par Moretti et son équipe.
Dès cet instant, ce vœu se présente comme l’unité de mesure de cette institution en charge de la régulation des médias au Bénin. Ainsi, chaque jour, elle doit être évaluée en fonction de ce baromètre qu’elle s’est elle-même donné. Après plus de six mois de fonctionnement, il est donc important de jeter un regard rétrospectif sur cette institution.
Il est reluisant de constater que jusque-là que l’équipe de Moretti tient sa promesse qui est de jouer pleinement sa partition dans le respect de la loi. Ce qui se traduit par les nombreuses séances de formation que la Haac ne cesse d’organiser à l’endroit des hommes des médias sur des thématiques variées afin d’amener ces derniers à toujours garder à l’esprit leurs devoirs et les exigences de leur métier. Puisque cette 6e mandature prône le respect de la loi, elle a donc compris que la meilleure façon d’amener les hommes à respecter les normes juridiques, est la pédagogie.
Par conséquent, après un peu plus de six mois, les fruits de cette pédagogie sont bien perceptibles sur le terrain. Ainsi, de plus en plus, la presse béninoise se fait plus professionnelle tout en relevant le défi de numérisation tant souhaité par le successeur d’Adam Boni Tessi. Avec la proximité qui est désormais constatée entre la Haac et les organes de presse béninois, ces derniers ne se sentent plus en présence d’un gendarme toujours prêt à frapper, mais sont plutôt en face d’un interlocuteur qui essaie d’amener chaque maillon de la chaîne à bien accomplir sa tâche conformément au respect des couloirs tracés par le législateur.
Cependant, il est important que cette dynamique pédagogique soit renforcée afin que tous les hommes des médias tant du public que du privé et toutes catégories confondues se sentent vraiment pris en compte par la nouvelle équipe qui imprime progressivement sa marque au monde de l’information au Bénin. Prosper Moretti doit davantage œuvrer pour plus de synergie d’action entre son institution et les faîtières de la presse béninoise. En tout cas, ses premiers pas rassurent d’un avenir meilleur pour la presse béninoise.

Edouard ADODE

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