L’historique conférence des forces vives de la nation s’est tenue à l’hôtel Plm Aledjo de Cotonou du 19 au 28 février 1990. Ainsi, durant dix jours, tous les regards étaient rivés sur cet évènement qui déterminera l’avenir de la patrie. Politiques, hommes de la société civile et religieux ont apporté leurs contributions pour le succès de ces assises.
Les raisons qui ont motivé les organisateurs de ces assises étaient entre autres liées à la crise économique, sociale, culturelle et politique qui paralysait le Bénin depuis plusieurs mois et la perte totale de crédit et de légitimité du régime du Parti de la Révolution Populaire du Bénin (Prpb) devant le peuple béninois.
Ainsi, l’objectif visé était de restaurer la démocratie. Mais 32 ans après, l’on se demande si l’objectif principal a été atteint. Les avis des citoyens béninois sont partagés sur cette question. Les gouvernements qui se sont succédé ont, chacun, eu leur mode de gouvernance et l’état de la démocratie est en dents de scie. À l’évidence, la démocratie béninoise se porte de moins en moins bien. Pour preuve, selon le classement de « l’Agence Ecofin » sur l’état de la démocratie des pays d’Afrique en 2020, le Bénin a occupé la 19ème place alors que le pays était cité comme référence dans les années 90 en matière de la démocratie en l’Afrique de l’Ouest.
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Il convient donc que les gouvernants actuels et futurs puissent travailler davantage pour conserver ce trésor très précieux pour les béninois qu’est la démocratie.
Daniel KOUAGOU