HIVERNAGE DE PACHYDERMES DANS LE NORD-BENIN : Des éléphants sèment la terreur à Bembèrèkè, Gogounou et Kalalé

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HIVERNAGE DE PACHYDERMES DANS LE NORD-BENIN

Des éléphants sèment la terreur à Bembèrèkè, Gogounou et Kalalé

Depuis quelques mois des éléphants perturbent la quiétude des populations des communes de Gogounou, Bembéréké, Kalalé et ses environs. Ces pachydermes sont en divagation dans les plantations des cultivateurs au niveau de ces communes et environs. À leur passage, ils broutent et détruisent les cultures des paysans. Ce qui pousse ces derniers à se mettre aux trousses de ces bêtes chères à l’écosystème et au développement du tourisme.

Le 17 juin dernier, deux éléphants étaient en errance entre Soukarou et Kantakpara, deux localités de l’arrondissement de Sori dans la commune de Gogounou. Il y a quelques jours, ces animaux étaient apparus dans les champs des populations de Bouka une localité de la commune de Kalalé. La dernière divagation de ces éléphants dans les plantations remonte au vendredi 16 août dernier à Bèrou, un village de l’arrondissement de Bembéréké.

Selon les informations recueillies sur la page facebook de la radio Fm Nonsina de Bembéréké, une fois ces éléphants dans les champs, les paysans se mettent à les pourchasser. Les propriétaires des champs ne cessent de porter plaintes auprès des autorités locales et compétentes. Mais pour l’heure, rien n’a pratiquement changé.

Ce phénomène de divagation des éléphants dans les champs, dévient récurrent et peut occasionner des pertes en vie humaine, car les paysans ne sont pas prêts à sacrifier leurs plantations obtenues après de dur labeur. De ce fait, le pire est à craindre et l’on pourrait enregistrer des dégâts aussi bien mortels que matériels.

Pour prévenir le danger, les autorités compétentes en l’occurrence les agents forestiers doivent tout d’abord délimiter en commun accord avec les cultivateurs les aires de protection de ces animaux. Il serait aussi souhaitable que ces agents sensibilisent les populations sur les comportements à adopter face à ces bêtes sauvages. Selon les spécialistes, l’odeur du piment brûlé repousse les éléphants. En ces temps de pluies où les plantations sont en plein développement dans les champs, les autorités doivent penser à une stratégie adéquate pour éviter la destruction des cultures.

Il faut rappeler que dans la première quinzaine du mois de juillet dernier, ces animaux ont détruit un demi-hectare d’igname dans la commune de Bembéréké.

Wilfried AGNINNIN

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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