INCIVISME A PARAKOU : Quand des usagers violent le code de la route

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INCIVISME A PARAKOU

Quand des usagers violent le code de la route

La ville de Parakou présente désormais un autre visage à travers la construction de la traversée et le contournement de la ville. Ainsi, des feux tricolores ont été installés au niveau de plusieurs carrefours de la ville pour réguler la circulation et éviter les risques d’accidents. Malheureusement des personnes conscientes des risques liés aux accidents brûlent allègrement ces feux tricolores à longueur de journée. C’est d’ailleurs ce qui est à la base de plusieurs accidents dans la cité des Kobourou. Force est de constater que plusieurs cas d’accidents sont enregistrés avec pour origine le non respect des feux tricolores. En effet, ces usagers de la route sont tellement pressés qu’ils voient qu’attendre pour trente secondes est une perte de temps pour eux. Inoussa Z. affirme, « quand je suis en retard pour le boulot, je me permet de passer avant le feu vert». Mais pour David D. ce n’est pas le cas. Car pour lui on peut brûler le feu lorsqu’il s’agit d’une urgence. « J’ai brûlé le feu lorsque ma femme était sur le point d’accoucher». Néanmoins aucun acte n’est sans conséquence. Brûler le feu tricolore parce qu’il y a un cas urgent ou bien parce que « le temps c’est de l’argent » n’est pas une raison. Seules les ambulances et les véhicules prioritaires peuvent se passer du feu rouge en cas d’urgence. Les cas d’accidents enregistrés sur ces axes routiers sont dus pour la plupart à l’excès de vitesse et au non respect des feux tricolores. Des dégâts matériels, destruction des panneaux de signalisation, des séquelles sur des rescapés des accidents sont entre autres les conséquences qui émanent du non respect du code de la route. Le cours de civisme sert à bien se comporter dans la société. Donc que les populations prennent conscience du danger lié au non respect des feux tricolores, et que les autorités intensifient les sensibilisations à leur endroit.

Aurore ADANDEDJAN (Stg)

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