INSALUBRITÉ A PARAKOU : Des immondices en plein coeur de Banikanni

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INSALUBRITÉ A PARAKOU

Des immondices en plein coeur de Banikanni

Le quartier Banikanni, l’un des plus grands quartiers de la ville de Parakou compte de nombreux habitants. Ce quartier est devenu un véritable dépotoir sauvage où certains éboueurs de la ville viennent déverser les ordures. Cette situation devient inquiétante car les riverains sont exposés à des problèmes de santé. Les mouches, les scorpions, les serpents y ont élu domicile et représentent un très grand danger pour la population. Pour remédier à cette situation, les autorités de la ville doivent trouver une porte de sortie.

Raïhanath BONI AMADOU (Stg)

Des immondices, des dépotoirs sauvages, des containers d’ordures , des matières fécales d’enfants , d’adultes et d’animaux, des herbes sauvages poussant ça et là, tel est le triste constat fait dans l’un des plus grands quartiers de Parakou, non loin de l’usine de traitement de la Société Nationale des Eaux du Bénin ( Soneb). Des odeurs nauséabondes empêchant de respirer en plus de l’impraticabilité des rues empêchant les citoyens de circuler librement, ce sont là, quelques caractéristiques indicatives de cette partie de la ville. Cette situation n’honore guère la cité des Kobourou, troisième ville du Bénin à statut particulier.

Les populations riveraines aussi font de ces immondices leurs toilettes, leurs puisards même les devantures de leurs maisons laissent à désirer. Cette situation fait que peu de gens visitent cet endroit devenu isolé à cause de ces nombreux problèmes d’insalubrité.
C’est dans cette pollution que des bonnes dames s’adonnent à la vente de nourriture et des citoyens viennent consommer. L’on croirait que ces derniers sont habitués à cette catastrophe environnementale. C’est très grave pour la cité des Kobourou. La santé des populations est menacée. Tous les habitants respirent ces odeurs insoutenables ce qui va leur causer beaucoup de maladies.

Il faudrait une prise de conscience du côté de la population riveraine pour qu’elle cesse de déverser des ordures en ce lieu. Les autorités de leur côté doivent chercher un autre endroit où les Ong de pré-collecte viendront déverser leurs ordures car ce grand espace peut servir à autre chose.

Quotidien Daabaaru, le leader de la presse écrite dans le septentrion.

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