Capitale du Nord Bénin, Parakou végète dans une insalubrité. Dépotoirs sauvages, caniveaux bouchés par des sachets et eaux usées provenant des ménages, eaux des puisards déversés sur les voies, tel est l’image que présentent la plupart des quartiers de cette ville. Par endroit, des sachets vont jusqu’à discuter le passage avec les hommes. Malgré les dispositions prises par les autorités municipales notamment le soutien accordé aux structures de ramassage des ordures ménagères pour soigner l’image de la ville, la situation va de mal en pire. Tout ceci sous le regard de la police sanitaire qui est pratiquement absente sur le terrain.
Une fuite de responsabilité de la police sanitaire ?
Sous la tutelle du ministère de la santé, la police sanitaire a pour rôle, la recherche et la constatation des infractions en matière d’hygiène et d’assainissement ainsi que la répression conformément à la législation. Mais à Parakou, cette police semble être plongée dans une léthargie. Aucune descente sur le terrain. Conséquence, l’incivisme gagne du terrain dans le rang des populations qui prennent du plaisir à transformer la ville en un vrai dépotoir. Toute chose qui ne donne pas une belle image à cette ville qui est la troisième du Bénin après Cotonou et Porto-Novo. Il urge que la police sanitaire se réveille enfin de son sommeil qui a assez duré et joue convenablement son rôle sur le terrain.
Samira ZAKARI
