INSECURITE A PARAKOU : Le Ca 2 échappe à une tentative d’assassinat

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Le Chef de l’Arrondissement 2 (Ca2) de Parakou Idrissou Sylla est a été récemment la cible d’un assassinat manqué à son domicile, par des personnes non encore identifiées. Les faits se sont passés dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre 2020 précisément à 3h explique la victime au micro de la radio Arzèkè Fm de Parakou.

Alors qu’il s’est levé cette nuit pour exécuter les prières surérogatoires de nuit, il a été alerté par des bruits venant de son arrière-cour. Curieux, il s’est dirigé à l’endroit d’où lui venait le bruit sans rien voir. « J’ai ouvert la porte de la chambre, j’ai allumé l’ampoule pour bien voir, mais je n’ai rien remarqué. Je me suis dirigé dans la deuxième chambre mais tout était hermétiquement fermé », a relaté le Ca. N’ayant rien constaté après inspection, Idrissou Sylla puisque c’est de lui qu’il s’agit, décide alors de retourner à sa chambre quand subitement, il entend un coup de feu retentir. De sa chambre à coucher, il constate la provenance du coup de feu et aperçoit deux individus sur le mur de l’arrière-cour. « J’ai réagi après avoir constaté les deux individus sur mon mur et ils ont réussi à s’enfuir aussitôt. Fortuitement, moi je pensais qu’ils étaient deux. Quand j’ai ouvert l’arrière-cour, je ne savais pas qu’il y avait une troisième personne cachée avec un couteau en main. Ce dernier bondi sur moi voulant me poignarder au cou, mais j’arrive à me défendre avec cependant, une blessure au doigt. Il arrive à s’enfuir quand j’essayais d’arrêter le saignement de mon doigt », a raconté le Ca Idrissou Sylla joint au téléphone par les confrères de la radio Arzèkè Fm de Parakou. Il confie par la suite, n’avoir pas pu identifier les assassins qui étaient tous cagoulés.
Apres cette rude épreuve à laquelle il a fait face, la première autorité du deuxième arrondissement de la ville de Parakou, a saisi le canal de la radio Arzèkè pour inviter les populations à veiller sur le leur propre sécurité notamment en fermant à clé les portes de leur chambre avant le couché.
Voila qui vient remettre sur le tapis la question de l’insécurité qui devient de plus en plus grandissante dans la cité des Koburu.

Samira ZAKARI

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