Au Togo, 680 cas de morts liés à l’insécurité routière ont été enregistrés à la fin de l’année 2021. A cet effet, le ministre de la sécurité Gal Damehame Yark et son collègue des transports Affoh Atcha-Dédji ont dressé récemment, le bilan de ces accidents de la circulation. Selon le point fait, pour le 2e semestre de 2021, on dénombre 3 577 accidents, 334 morts et 4 655 blessés.
Malgré les efforts des cinq dernières années au Togo pour régler le problème d’insécurité routière le ministre Atcha-Dédji a fait savoir que « nous sommes passés à une croissance moyenne annuelle de 6% pour les cas d’accidents, 2% pour le nombre de tués et 8% pour les blessés ».
Face à ce tableau, les ministres invitent à une prise de conscience individuelle et collective du problème en le considérant comme un problème de sécurité et de santé publique. Selon eux, les chiffres restent élevés au regard de l’ambition du gouvernement togolais et de son chef Faure Essozimna Gnassingbé qui est de réduire de moitié le nombre d’accidents d’ici 5 ans. Plusieurs actions sont à cet effet, en perspective. Il s’agit entre autres, de la mise en œuvre de la politique nationale de la sécurité routière avec notamment l’opérationnalisation de l’office national de sécurité routière; l’opérationnalisation du centre de formation aux métiers du transport routier pour la formation des conducteurs routiers professionnels; l’adoption du décret d’application de la loi de 2013 portant code de la route; l’examen de 7 200 personnes (formés en 2019) pour l’obtention du permis catégorie A dont le lancement a eu lieu en décembre 2021 et l’adoption des textes pour la limitation des vitesses sur l’ensemble du réseau routier national.
Samira ZAKARI