INVITATION DE TALON A YAYI : Quand on refuse, on dit non!

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INVITATION DE TALON A YAYI

Quand on refuse, on dit non!

Dans la recherche de solution à l’impasse politique que traverse à présent le Bénin, le chef de l’État Patrice Talon a jugé bon de consulter les anciens présidents encore en vie. Après avoir reçu Nicéphore Soglo, ce fut le tour de Boni Yayi, et c’est alors que ce dernier opposa un refus catégorique à l’invite de son successeur.

L’ancien président Boni Yayi a tout simplement exigé que le ministre Sacca Lafia délivre le certificat de conformité aux partis politiques qui ont manifesté le désir de prendre part aux prochaines élections législatives sans aucune autre exigence.

Boni Yayi n’est donc pas allé du dos de la cuillère pour décliner l’invitation de Talon. Tout comme le titre du roman du célèbre auteur ivoirien Ahmadou Kourouma, «quand on refuse, on dit non ». Boni Yayi a dit non.

D’une part, ce refus du docteur Boni Yayi est l’expression de la sincérité de l’ancien chef d’État qui n’a pas voulu jouer à l’hypocrisie. D’autre part, l’acte du célèbre homme de Tchaourou démontre son pessimisme dans ce climat délétère qui caractérise l’environnement politique du Bénin en ce moment, et dont la solution dépendrait essentiellement de la volonté de l’actuel président et sa majorité parlementaire.

Cependant, en dehors de toutes ces considérations, l’ancien président Yayi pouvait démontrer la sagesse et l’humilité en se rendant à cette invitation de son ancien ami et frère. Comme, le dit un adage Fon, « on ne refuse pas l’invitation, mais ce qui suit l’invitation peut être rejeté ». Il pourra ainsi confirmer ce célèbre dicton qui dit également, « le crachat est blanc, bien que le sang soit rouge dans les veines ».
Alors, une fois l’offre déclinée, l’acte pourrait être vu par certains béninois comme, l’expression de la mauvaise foi de l’ancien chef d’État dans le processus de recherche de solution à cette impasse. Donc, il aurait été honorable pour l’ancien chef de l’État de savoir raison gardée pour ne pas prêter flanc aux interprétations biaisées de certaines mauvaises langues.

Edouard ADODE

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  • Sans conteste, il s’agit d’un acte indigne d’un ancien président de la République qui plus est, aimait à se faire appeler “le mère de la Nation”. Une attitude absolument négative et irrespectueuse à l’égard de l’institution qu’il a incarnée hier. Puéril et abject.

    Fracasse 1 avril 2019 16 h 18 min Répondre
  • Yayi Boni a eu une attitude indigne d’un ancien président de la République qui plus est, aimait à se faire appeler “le père de la Nation”. Il a affiché un comportement irresponsable, négatif et abject. Très loin de la sagesse. Très malheureux pour lui.

    Seko 1 avril 2019 16 h 53 min Répondre

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